Année 2002, bi-centenaire de Victor HUGO (03.03.02)
AUTCALYSE INTERLOCUTEUR DE LA REGION ET DE LA SNCF. (07.07.04)
LES ENGAGEMENTS DE LA SNCF SUR LA LIGNE LYON-GIVORS-ST ETIENNE. (07.07.04)
LA CENTRALE THERMIQUE DE LOIRE/RHONE DOIT ETRE RECONSTRUITE. (07.07.04)
LA PRECARITE DES SOINS DEVOILEE. (07.07.04)
ÉNERGIE : le Conseil Régional prend position. (20.12.03)
AUTOROUTE A 45, la Région donne le feu vert. (20.12.03)
Les débordements du Gier exacerbent la crise. (20.12.03)
TRANSPORTS EN RHÔNE-SUD : PROPOSITIONS DU P.C.F. (22.11.03)
EDF/Loire, l’avis du Conseil Economique Régional. (29.09.03)
Après la canicule avoir l’œil sur l’hôpital de Givors. (29.09.03)
RENOVATION DE LA VOIE FERREE GIVORS-ST ETIENNE. (09.09.03)
G. FENCH - syndicats : "l’aimable dialogue de sourds". (15.06.03)
Electricité : la vallée du Gier labo du libéralisme sauvage ?. (16.05.03)
L’académie annonce blocages et fermetures de classes. (05.04.03)
500 SIGNATURES POUR LA PALESTINE. (09.01.03)
DEUX HEURES POUR LA PALESTINE, aux Vernes à Givors. (16.12.02)
Motion pour la PALESTINE. (16.12.02)
Le COLLECTIF SOLIDARITE PALESTINE. (16.12.02)
Solidarité avec la Palestine, l'action se poursuit. (16.12.02)
Le proscrit te dit ton fait... (16.12.02)
Spéculation sur le Rhône, G. Fischer dénonce la privatisation de la CNR. (13.10.02)
L’actualité sous la plume acérée du dessinateur Jo Millon. (15.09.02)
Oppresseurs et terroristes... selon Victor Hugo. (15.09.02)
Le lycée Aragon à Givors réclame deux classes supplémentaires. (15.09.02)
Participation des écoles de Givors au concours Kangourou 2002.(04.09.02)
Pour l’école en crise, moyens et perspectives.(04.09.02)
G. FENECH s’est engagé...(04.09.02)
Menaces sur la maison du département à Grigny ? (04.09.02)
Transports, aménagement du territoire : affaire citoyenne. (04.09.02)
La parole aux usagers de TER, c’est pour quand ? (04.09.02)
Région : André Géry intervient pour la carte orange. (04.09.02)
Discrimination raciale... (04.09.02)
Le Rhône, cette source de vie... (25.05.02)
Le RHÔNE, de la Méditerranée à la mer du nord (22.04.02)
Le RHÔNE, fleuve et intérêts financiers. (22.04.02)
Contournement ouest lyonnais (C.O.L.) : débat et questions (22.04.02)
ECOLES : Givors, Grigny, St Didier sous Riverie... SANS MAITRES (10.04.02)
GIBUS, c’est KEOLIS (10.04.02)
Givors-les Vernes : les succès du lycée Aragon (15.03.02)
Contournement ouest et environnement (15.03.02)
A450 : la vallée du garon ne veut pas payer (15.03.02)
Fromager décoré au salon de l’agriculture (15.03.02)
Transports : les "privilégiés de l’ouest lyonnais" (05.02.02)
Et sur le Rhône ? (05.02.02)
Le camembert des transports de marchandises (05.02.02)
Transports : GIVORS, rayée de la carte ? (20.01.02)
Une alternative ferroviaire à l’A-45 (20.01.02)
TRANSPORTS : Propositions communistes dans le débat public (22.12)
LA GARE DE TERNAY SACRIFIÉE ? (22.12)
LES CONTOURNEMENTS EN QUELQUES CHIFFRES (22.12)
Transports : prendre en compte la globalité du problème
L’opposition aux noeuds autoroutiers persiste et signe
Pétition en gare de Givors ville
Transports en commun, service de proximité.

Année 2002, bi-centenaire de Victor HUGO

L’ÉCOLE LAïQUE

"Voici donc selon moi, l’idéal de la question : l’instruction gratuite obligatoire... Un grandiose enseignement public, donné et réglé par l’État, partant de l’école de village et montant de degré en degré jusqu’au Collège de France, plus haut encore, jusqu’à l’Institut de France. Les portes de la science toutes grandes ouvertes à toutes les intelligences. Partout où il y a un champ, partout où il y a un esprit, qu’il y ait un livre. Pas une commune sans une école, pas une ville sans un collège, pas un chef-lieu sans une faculté (...). Je veux l’État Laïque, exclusivement laïque."

Victor HUGO

Discours à l’Assemblée législative, 15 janvier 1850

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AUTCALYSE INTERLOCUTEUR DE LA REGION ET DE LA SNCF

L’objectif d’AUTCALYSE est de rassembler les usagers des transports en commun, unifier leurs demandes, les représenter auprès les organismes et assemblées compétentes (essentiellement SNCF et Région). Régulièrement, des courriers d'usagers parviennent à l’association et lui demandent d'appuyer leurs réclamations. Ses représentants ont participé à plusieurs réunions organisées par les services de la SNCF et/ou la Région. Ils viennent de signer (1er juillet 04) en partenariat entre la SNCF-TER.Rh.-A., la Région et les association d'usagers "le recueil des engagements de service pour l'axe St Etienne / Lyon", en vue de la recherche d'une certification qualité par la SNCF. L’association s’apprête à participer aux rencontres qui vont avoir lieu à l’automne dans le cadre de la constitution des "Comités de lignes" envisagés par le Conseil Régional.

 

RENCONTRE AVEC LE SERVICE TRANSPORTS DE LA REGION.

Une rencontre entre les représentants d’AUTCALYSE et les collaborateurs de M. Bernard SOULAGE, vice-président de la Région Rhône-Alpes chargé des transports, a eu lieu lundi 5 juillet. Il leur a été confirmé que les "comités de lignes" seraient mis en place avant la fin de l'année. Différemment organisés que le modèle précédent : un comité prendra en compte la ligne Lyon, Givors, St Etienne exclusivement, avec les représentants des usagers et des cheminots (syndicats). Il se réunira une fois par an.

En outre, un "comité régional des partenaires" rassemblant l'ensemble des représentants des usagers se réunira une fois l'an. La première réunion devrait avoir lieu en septembre prochain en vue d’informer de l'ensemble de ces dispositifs et de la politique régionale en matière de transports.

La délégation d’AUTCALYSE a remis à ses interlocuteurs un document rappelant l’ensemble des demandes exprimées par les usagers de la SNCF de l’agglomération givordine. Outre les explications qu’ils ont eu lors de leur entretien, les représentants de l’association devraient prochainement recevoir une réponse écrite à leur document.

 

DOCUMENT AUTCALYSE REMIS AU CONSEIL REGIONAL

"Notre courrier du 12 février dernier à la Région et à la direction TER de la SNCF signalait les dysfonctionnements répétés sur la ligne, suppressions de trains et gros retards, qui n'étaient pas seulement consécutifs au plan de desserte spécial intempéries. Ils étaient antérieurs aux débordements du Gier.

"Avec des dates et des heures précises, nous signalions :

- des retards chroniques de trains, des suppressions "sauvages" qui exaspèrent les voyageurs, les correspondances non assurées, en conséquence nombreux sont les salariés qui arrivent souvent en retard au travail ou à leurs rendez-vous, avec tous les désagréments qui en découlent.

- les conditions d'attente, dans l'incertitude et le froid hivernal sur les quais de gare ;

- les informations erronées diffusées par les agents SNCF,

- la desserte rive droite par Vernaison semble particulièrement mal lotie, c'est sans doute le prix payé pour le développement du cadencement, mais est-ce rédhibitoire ?

- la concomitance de la circulation fret et voyageurs,

- les problèmes de surcharge des voitures aux heures de pointe, à la limite de la sécurité.

"Le recueil des engagements que nous avons discuté avec la direction TER de la SNCF devrait nous permettre de mieux connaître ces dysfonctionnements et les causes, en vue de leur solution. Des informations seront communiquées mensuellement aux usagers et leurs associations. Des réunions de suivi seront en outre programmées.

"La réponse de la Région, en date du 9 mars, nous a un peu déçus car elle semblait évacuer les problèmes récurrents les imputant aux débordements récents du Gier et leurs conséquences passagères, fort bien compris d'ailleurs par les usagers.

Ce courrier nous informe qu'une étude a été réalisée sur le fonctionnement des gares de l'axe Givors-Lyon pour décider de la programmation des investissements nécessaires à la rénovation et à l'aménagement des espaces ferroviaires de six gares et haltes de cet axe, au cours de l'année 2005.

Depuis, des travaux ont commencé à la halte du Sablon mais il semble que des problèmes demeurent concernant le niveau des quais ne permettant pas l'accès aux personnes à mobilité réduite, ainsi que le problème des parkings et de la surveillance.

Nous souhaiterions connaître le détail des travaux programmés pour ces six gares ou haltes.

 

DES PROBLEMES A PLUS LONGUE PORTEE SONT POSES

"Celui des parkings, particulièrement celui de Givors-ville saturé. Il se complète d'un parking sauvage, non sécurisé, qui sera prochainement supprimé pour des aménagements d'espace industriel. Il en est de même pour le parking du Pré-vert qui va prochainement disparaître avec la construction de la Maison des services publics. Limiter l'accès de l'agglomération lyonnaise aux voitures est louable mais il convient de régler le déplacement des problèmes. Les voyageurs des communes alentours - y compris de la rive gauche du Rhône mal desservies, Chasse et Ternay - viennent prendre le train à Givors et y laissent leurs véhicules. Assurer une meilleure utilisation de gares comme Givors-Canal permettrait de résoudre, en partie, cette question du stationnement de Givors-ville, compte tenu des cités proches : les quartiers de Canal, les Plaines, les Vernes pour Givors, les Arboras pour Grigny, et Montagny. Cela suppose que l'on réexamine l'utilisation de la gare de Givors-Canal en direction de la Part-Dieu, en rééquilibrant Part-Dieu / Perrache comme départ et arrivée de cette ligne.

"La ligne de Givors-Brignais, devrait être réactivée pour répondre aux besoins de densification du réseau urbain de proximité pour le sud-ouest lyonnais. L'état de la gare de Brignais elle-même ainsi que le service qui est réellement rendu aux usagers nous interpelle, les cars remplacent souvent les trains et les horaires ne sont pas respectés. Les travaux d'extension de la carrière du Garon négligent visiblement cette voie qui pourraient être réactivée et conduisent peut-être à terme à remettre en cause son existence.

"La ligne Vienne-Lyon, par la rive gauche du Rhône dessert insuffisamment les gares intermédiaires de Chasse, Ternay, Feyzin. Une étude, déjà ancienne, réalisée à Ternay révélait qu'un millier d'habitants de la commune prenaient leurs voitures chaque matin pour aller à Lyon. Il n'y a plus de gare, qu'une halte, seulement deux trains s'arrêtent le matin et deux le soir au retour.

"Voilà quelques unes des grandes questions qui sont posées à notre associations par les usagers de la ligne Lyon-Givors-St Etienne, voire Lyon-Vienne, et Brignais-Lyon."

(rhonesudinfo.free.fr -07.07.04)

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LA CENTRALE THERMIQUE DE LOIRE/RHONE DOIT ETRE RECONSTRUITE

Le 5 juillet, René BALME, maire de Grigny, Martial PASSI, maire de Givors, conseiller général du Rhône, Daniel ROYER, adjoint au maire de Grigny, Laurent GONON, docteur en gestion, Roger MARTIN, expert de l’Institut Energie et Développement, Robert RIPOLL, secrétaire du syndicat CGT et UFICT Mines-Energie de Production, Transport et Services de Rhône-Alpes, Claude GONZALES, pour l’Union locale CGT de Givors, Claude LEGRIFFON, secrétaire CGT de la centrale EDF de Loire/Rhône, Francis MAUCHAUFFEE, secrétaire CGT-CHSCT Loire/Rhône, on lancé, au cours d’une conférence de presse, la création d’un "Collectif pour la reconstruction de la centrale thermique de Loire/Rhône". Dans une déclaration liminaire ils ont exposé leur motivation et leurs objectifs.

 

"Depuis le 30 avril la centrale thermique EDF de Loire sur Rhône a cessé de produire de l'électricité. Son installation en production depuis quarante ans cessait d'être conforme aux normes environnementales. Le cycle de fonctionnement normal de ce type d'équipement prenait fin.

"Cette fin annoncée de la centrale a été précédée d'un débat dont les intentions des uns et des autres n'ont pas toujours été dénuées d'intérêts éloignés de ceux des salariés et populations des communes voisines. Voire d'intentions purement électoralistes. Les députés UMP de Vienne et Givors se sont investis pour promouvoir la construction d'un incinérateur d'ordures ménagère à la place de la centrale. Les intérêts privés sont à la recherche de ce type de lieux pour développer leurs activités de traitement de déchets.

"En novembre 2003 a même été annoncé dans la presse "la mise en place d'un comité de pilotage - à l'initiative de EDF qui a proposé au maire de Loire d'en assurer la présidence - afin d'étudier une vision globale de la réindustrialisation du site de la centrale"1. Sept mois après, nous constatons qu'aucune initiative publique de ce "comité de pilotage" n'est apparue.

"Cet attentisme favorise la liquidation du site et met en danger son futur industriel en tant que producteur d'énergie électrique. En effet, le temps qui passe accroît les risques de voir le site EDF déconnecté du réseau électrique et ses autorisations de prises et rejets d'eau devenir caduques. On sait qu'en ce domaine les contraintes économiques deviennent vite prépondérantes sur les choix de pérennité industrielle (impôts sur les installations et pressions du transporteur d'énergie (RTE)). Il se dit du coté d'EDF que rien ne devrait être décidé avant janvier 2005. Mais janvier 2005 c'est demain ! On comprend que "faire le mort" peut arranger bien des intérêts, mais pas ceux des salariés, ni des populations.

"D'autant plus que cette attitude rentre pleinement dans les projets de privatisation mis en œuvre par le gouvernement Raffarin, actuellement en débat au Parlement. L'organisation de la pénurie entre dans ces projets pour améliorer la rentabilité des futurs investisseurs privés. Or, les études révèlent que nous allons manquer d'outils de production d'énergie marginale garantissant les pics de consommation. La centrale thermique de Loire est la dernière centrale de ce type dans la région Rhône-Alpes. Il y a donc urgence à renouveler cet équipement. Le Conseil Economique et Social Rhône-Alpin et le Conseil Régional Rhône-Alpes se sont prononcés en ce sens en juin 2003.

"Il nous paraît d'autant plus pertinent et urgent d'appeler au large débat public sur ces questions que la vallée du Gier et le Forez sont pointés parmi les "zones de fragilité électrique" établies par RTE3. Dans son document de mai 2003, la CGT4, révélait que 46.000 coupures et micro-coupures avaient été dénombrées au cours de l'année 2001 dans cette zone. En contre partie de prix attractifs sur l'électricité, les services commerciaux d'EDF proposent aux industriels d'accepter cette fourniture d'énergie au rabais. Devant cet abandon du service public, les industriels préfèrent s'implanter ailleurs. On comprend qu'aujourd'hui les activités industrielles, commerciales et de services - incorporant dans leurs équipements et process l'informatique et l'électronique - ne puissent se satisfaire d'une alimentation à géométrie variable. Le MEDEF le rappelle d'ailleurs lui même : "L'efficacité économique en matière de fourniture électrique à usage industriel implique que le parc de production puisse s'adapter parfaitement à la courbe de charge"5.

"Les questions sont posées dans l'agglomération depuis quelques temps déjà puisque les syndicats CGT de l'EDF, des Cheminots et l'Union locale CGT avaient organisé un débat à Givors sur les services publics en mai 20026. Dans le document rendu public, les syndicats CGT et UFICT Mines-Energie de Production, Transport et Services de la région Rhône-Alpes ne se sont pas contentés de pointer et dénoncer une situation inacceptable, ils ont élaboré des propositions porté en débat au sein du Conseil Economique et Social régional. Les élus du personnel de l'Unité de Production Méditerranée7 (EDF) ont décidé de procéder à une étude-expertise sur la création de nouveaux moyens de production d'énergie électrique sur le site de Loire sur Rhône8. Les élus, les syndicats, les associations et la population doivent s'emparer de ces propositions et les promouvoir.

"Il est évident que les populations et les élus qui se sont mobilisés pour la sauvegarde des emplois de la verrerie VMC et qui ont obtenu que soit réindustrialisé rapidement le site ne puissent admettre que cette politique énergétique mette ainsi en cause les résultats de ce combat pour l'emploi.

"C'est pourquoi, les élus et représentants syndicaux soussignés appellent aujourd'hui même à la constitution d'un "Collectif pour la reconstruction de la centrale thermique de Loire/Rhône".

"Ce collectif, qu'ils souhaitent le plus large possible, a vocation à rassembler les élus, les représentants de syndicats et d'associations du bassin d'emploi, personnalités diverses, toutes tendances confondues, car c'est de l'avenir énergétique, économique et social de l'environnement de chacun qui est ici en jeu.

"Afin de ne pas perdre de temps - la période estivale ne favorise pas le rassemblement et l'action et les échéances sont pressantes - le Collectif décide de se constituer dès aujourd'hui. Il entend mener une activité permanente, collective, publique et l'engage dès maintenant par cette conférence de presse. Il sera présidé par M. René BALME, maire de Grigny. Un bureau et conseil d'administration seront constitués ultérieurement, des statuts seront déposés en préfecture."

1 - Le Progrès 18 nov. 03

2 - CESR "Les enjeux pour Rhône-Alpes des filières de production d'électricité", assemblée plénière 24-25 juin 04.

3 - RTE, gestionnaire de Réseau de Transport d'Electricité, 6 mai 2003.

4 - le 16 mai 2003, Club de la Presse de Lyon : "Nous vous devons plus que la lumière, nous vous devons la clarté : satisfaire les besoins de demain et lutter contre les inégalités de distribution électriques aux Rhône-Alpins."

5 - Enerpresse, 31 mars 2003

6 - 30 mai 2002, "Transports et Energie, marchandises ou service publics ?"

7 - Unité de rattachement de la Centrale Thermique de Loire.

8 - Séance plénière du 23 septembre 2003. Etude expertise confiée à l'IED, Institut Energie et Développement.

(rhonesudinfo.free.fr -03.07.04)

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LA PRECARITE DES SOINS DEVOILEE

En France, une personne sur cinq a recours aux services des urgences des hôpitaux. Les 16-25 ans constituent le cinquième de cette population. La moitié des enfants de moins de quatre ans de Givors y ont recours. Une étude sur la "précarité, santé, maladie et accès aux soins" réalisée sur le canton de Givors par une élève en DESS souligne l’importance de l’hôpital de proximité pour répondre aux besoins d’une population fragilisée par la crise.

Les médecins et l’équipe des urgences de Montgelas ont mis en évidence les difficultés d’identification du réseau d’aide sociale et des professionnels entre eux. On constate cependant que la prise en charge des populations en situation de précarité se réalise très naturellement par le service des urgences de l’hôpital de proximité. Les intéressés soulignent la facilité d’accès à l’hôpital, donc aux soins. La difficulté, pour les populations les plus démunies, résident dans le suivi des soins, après la visite au centre hospitalier.

Les menaces du "Plan hôpital 2007". Sous les coups répétés de réduction des crédits, les hôpitaux sont en grandes difficultés. Le nouveau plan gouvernemental de réduction des moyens avec ses notions de "tarifications à l’activité", "intéressement et rentabilité", l’entrée du privé avec les possibles baux amphytéotiques sur les bâtiments, la "nouvelle gouvernance" et la transformation des instances hospitalières sont autant de mesures acheminant l’hôpital public vers la privatisation. Autant dire que Montgelas qui répond à la demande d’une population appauvrie par la crise est gravement menacé par toutes ces mesures. Ses activités ne sont pas (financièrement) rentables, on s’en doute.

Les syndicats dénoncent cette situation et font des propositions pour relever le défit. L’UNSA-Santé a organisé en début d’année un débat au Palais des sports de Givors. L’Union locale CGT a présenté ses propositions pour sortir de la crise lors d’une réunion publique à la Bourse du travail. Des pétitions ont été signées dans les entreprises et sur les marchés. Des manifestations unitaires ont été organisées dans toute la France.

Le gouvernement veut faire passer sa réforme pendant les vacances et rejette toute propositions pour améliorer le système de santé et surtout son financement. A l’Assemblée nationale Maxime Gremetz, député communiste, a mis en évidence les ressources possibles que le gouvernement de droite veut ignorer. Dans le débat on parle de "gouvernance et réorganisation" mais le pouvoir refuse d’examiner les financements de l’assurance maladie. "Si l’on voulait vraiment réduire le déficit, dit le député communiste, on trouverait facilement d’autres sources de financement du côté des 147 milliards de profits financiers qui sont le fruit du travail des autres et qui ne sont pas investis". Ceux-ci ne contribuent en rien à la solidarité.

Le député communiste ouvre de nouvelles pistes. "Est-il normal que l’assiette des cotisations patronales soit si différente de celle des salariés ? Pourquoi ne parle-t-on jamais des deux milliards que les patrons doivent à la Sécu ? Est-il normal que les exonérations profitent aussi bien aux multinationales qu'aux PME ? Aux entreprises qui créent des emplois, qui investissent et innovent autant qu'à celles qui se contentent de spéculer ?" "Récapitulons : 1 % de hausse de salaire représente 2,5 milliards supplémentaires ; 100.000 chômeurs de moins, c'est 1,3 milliard de plus pour la Sécurité sociale ; la contribution sociale sur les revenus financiers et boursiers apporterait 16 milliards, la suppression des exonérations de cotisations patronales, 20 milliards, une augmentation d'un point des cotisations patronales 6 milliards. Le total s'élève à 45,8 milliards. Tout est dit. C'est maintenant affaire de choix politique", conclut le député de la Somme, en résumant les termes de l'alternative : "Votre gouvernement, comme M. Seillière, écarte d'un revers de main toute idée de prélèvement supplémentaire sur la richesse créée par le travail. Nous proposons, au contraire, une réforme dont le premier volet consisterait à taxer les revenus financiers des entreprises qui échappent aujourd'hui à toute cotisation sociale, et qui ont atteint 165 milliards en 2002. Le second volet consisterait à refondre la cotisation patronale, en appliquant un taux réduit aux entreprises qui augmentent la part des salaires dans la valeur ajoutée, et un taux plus élevé à celles qui la diminuent. " C’est un discours avec des propositions qui ne passent pas le petit écran, bien sûr !

(rhonesudinfo.free.fr -01.07.04)

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LES ENGAGEMENTS DE LA SNCF SUR LA LIGNE LYON-GIVORS-ST ETIENNE

Après deux réunions de travail à St Etienne entre les représentants de la direction TER de la SNCF, ceux du service transports du Conseil Régional et les repésentants des usagers de la ligne LYON-GIVORS-ST ETIENNE, un "recueil des engagements de service de l’axe St Etienne / Lyon" en vue de l’obtention de la certification qualité, délivrée par l’AFNOR pour le fonctionnement de cette ligne, a été signé le 1er juillet. Les usagers étaient représentés par AUTCALYSE pour Givors et ADTLS pour St Etienne.

Treize critères obligatoires, six critères spécifiques et douze critères complémentaires recouvrent les notions de qualité du service sur la ligne. Pour l’information, l’accueil, la ponctualité, la disponibilité des équipements, le confort, la propreté des installations et des modules de transport, le traitement des réclamations des voyageurs. Tous ces critères sont suivis de mesures concrètes de règlements des problèmes et de suivi des engagements par les signataires. Le document peut être communiqué par la SNCF. Il peut vous être transmis par AUTCALYSE, en vous adressant à "autcalyse@aol.com".

L’association a considéré de son devoir de s’impliquer dans cette démarche qui permet aux usagers une meilleure information sur le service en même temps qu’elle les assure de possibilités d’intervention en direction du gestionnaire du réseau. Ce qui devrait conduire à l’amélioration du service rendu

(rhonesudinfo.free.fr -02.07.04)

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ÉNERGIE : le Conseil Régional prend position

Le conseil régional s'est adressé au gouvernement pour que soit décidé le lancement du prototype de réacteur nucléaire franco-allemand EPR. Le Conseil a réaffirmé, lors de sa cession des 23 et 24 octobre, que Rhône-Alpes était disposée à accueillir le prototype, compte tenu de son savoir-faire industriel (la région produit le 1/4 de l'électricité nationale). Cette réaffirmation de la position de l'assemblée rejoint les préconisations du Conseil économique et social.
Jean Michel Bochaton (conseiller PC de la Drôme) a indiqué que le groupe communiste ne souhaitait pas opposer les divers modes de production énergétiques. Il faut, a-t-il soutenu, augmenter la part des énergies renouvelables et investir plus dans la recherche. Le conseiller estime qu'à l'avenir, toutes les formes d'énergies seront indispensables pour satisfaire les besoins, comme le prouve la canicule de l'été, qui a mis en panne l'éolien et l'hydraulique. Dans cette période de défaillance des énergies renouvelables, la France a évité la rupture électrique grâce au nucléaire. Elle a put venir en aide aux pays voisins confrontés aux coupures d'électricité, suite à la marchandisation de l'énergie. Autant d'arguments qui confortent les conseillers PC dans leur refus de la privatisation d'EDF.

Les votes: les verts ont voté contre, le PS n’a pas participé, tous les autres groupes ont voté pour.

(rhonesudinfo.free.fr -30.10.03)

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AUTOROUTE A 45, la Région donne le feu vert

Lors de sa cession des 23 et 24 octobre, la Région donne un avis favorable au projet d'autoroute A45 entre Lyon et St Etienne, élément de la liaison Lyon-Toulouse.

Le groupe communiste s'est abstenu sur ce dossier. Danièle Lebail Coquet (conseillère régionale PC du Rhône) a estimé que le projet soumis au conseil comportait des lacunes sérieuses:

- vision parcellaire sur une voirie partie prenante d'une liaison plus vaste, Lyon-Toulouse
- pas de réponse aux demandes de protection contre les nuisances, supportées par les populations de Givors et de Rive de Gier.

- passages en zones sensibles classées et urbanisées

- ponction financière du contribuable qui sera sollicité deux fois : par l'impôt (financement public à hauteur de 80%) et le péage

- pas d'engagement pour la création d'une troisième voie ferrée-marchandises entre Chasse et st Etienne, avec installation d'une plateforme multimodale dans cette ville

- déficience participative des populations

D' une manière plus générale, le groupe communiste a mis en exergue les incohérences de ce mode de développement et d'aménagement du territoire: suppressions d'emplois, délocalisations et flux tendu conduisent à des migrations quotidiennes génératrices de paralysie, de nuisances et de gaspillages.
Les votes: les Verts, Ch.Guilloteau(UMP) et partie d'extrême droite ont voté contre ; le PS, la droite, l’exécutif et une partie de l’extrême droite ont voté pour ; le P.C s’est abstenu.

(rhonesudinfo.free.fr -30.10.03)

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Les débordements du Gier exacerbent la crise.

Les récents débordements du Gier, au delà des énormes dégâts occasionnés dans la vallée, particulièrement dans les communes de Givors et St Romain en Gier notamment, ont contribué à rendre plus difficile le débat sur les dessertes de la région.

On sait combien celui-ci était difficile entre partisans et adversaires de la réalisation de l’A45 et du COL (contournement ouest autoroutier lyonnais). L’asphyxie du sud du département du Rhône - pendant la réfection de l’A47 et de la voix ferrée entre Rive de Gier et Givors - a précipité un certain nombre de prise de positions.

C’est le 18 décembre que devrait être connu la "bande des 300 m" lors de la réunion du CIADT affirmait le ministre à une question du député de la circonscription. On sait que le Conseil régional s’est prononcé pour l’A45 alors que le département du Rhône préférait la réhabilitation de l’A47, aujourd’hui complètement saturée.

Mais cette crise (des éléments naturels) souligne aussi la fragilité du réseau ferré de la vallée puisque RFF a dû diligenter en toute hâte des travaux de réfection non prévus. Car c’est en effet justement la voie remise à neuf cet été - entre Rive de Gier et Givors - qui a gravement été endommagée par la crue soudaine du Gier.

(rhonesudinfo.free.fr -15.12.03)

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TRANSPORTS EN RHÔNE-SUD : PROPOSITIONS DU P.C.F.

Lors du débat public, initié par le gouvernement sur les contournements fer et route de l’agglomération lyonnaise, le collectif transports du Parti communiste français pour le secteur de Givors, Grigny, Mornant, Ozon avait présenté sa réflexion. Depuis il a continué de travailler des propositions dépassant les seuls aspect fer et route. Ce document vient d’être rendu public. Il est versé au débat et les militants à l’initiative de ce documents souhaitent compléter leurs propositions. On peut correspondre à l’adresse suivante P.C.F. 49 rue J. Faure 69700 GIVORS.

 

 

1 - GIVORS AMELIORATION DES DESSERTES

LYON-ST ETIENNE

La municipalité de GIVORS a voté en fin d’année 2002, la création d’un raccordement ferroviaire dans la ville de GIVORS, plus exactement au niveau de la place Pasteur, pour permettre une amélioration du trafic ferroviaire voyageurs et marchandises. Nous pensons que c’est une bonne chose, pour les usagers du train, pour les Givordins.

Pour les usagers du train, car enfin les habitants de GIVORS et des environs vont avoir une vraie desserte cadencée, type R.E.R., entre LYON et ST ETIENNE, avec des trains toutes les 10 mn, toute la journée.

Pour les Givordins, car la municipalité a négocié avec R.F.F. (Réseau Ferré de France) une amélioration sensible de l’infrastructure dans GIVORS. Soit une couverture des voies SNCF à BANS et le remplacement du pont place Pasteur par deux autres bien plus silencieux. Les communistes de GIVORS considèrent que les services publics SNCF et R.F.F. doivent jouer totalement leurs rôles dans l’aménagement du territoire et pour cela répondre aux besoins et aux exigences de la population.

Ce n’est pas toujours le cas, car si R.F.F. a lâché des moyens pour le raccordement de GIVORS, il refuse toujours de répondre convenablement à notre demande de rénovation de la ligne GIVORS-BRIGNAIS qui permettrait la mise en œuvre d’une desserte voyageurs et aiderait ainsi à réduire la saturation de l’autoroute A 47. De même, il est urgent de réfléchir au financement de structures améliorant le service voyageurs, comme l’ouverture de nouveaux parkings, la création ou l’ouverture de nouvelles gares entre autres celle de GIVORS-CANAL. Les communistes considèrent que l’intervention des populations concernées est là aussi urgente.

Il nous faut être vigilant, tant pour les décisions prises par R.F.F. concernant l’amélioration de la qualité des infrastructures sur GIVORS que pour le suivi des nouveaux projets que nous souhaitons voir aboutir. D’autant plus que nous venons d’apprendre que le financement du raccordement place PASTEUR et les travaux d’amélioration des infrastructures dans GIVORS, n’étaient plus acquis. Le gouvernement ayant décidé de limiter les travaux d’investissements de R.F.F..

2 - La voie d'eau (le Rhône) peut accueillir cinq fois plus de péniches qu'à l'heure actuelle

Les camions sur les routes, c'est de plus en plus insupportable dans la vallée du Rhône. Certains pourtant réfléchissent à élargir l'A7 à 2 x 5 voies. Est-ce bien raisonnable ?

Nous pensons qu'au contraire ce serait aller à l'inverse des orientations définies dans l'accord de Kyoto sur le développement durable, où il est spécifié qu'il est urgent de rendre la planète plus propre et meilleure pour les générations à venir.

Les solutions alternatives existent pourtant pour arrêter de mettre tant de camions sur les routes. En dehors du ferroviaire, qui est l'alternative la plus souvent proposée par la population, peu de personnes proposent de développer le transport sur l'eau.

Aujourd'hui les péniches ne sont plus polluantes et peuvent transporter l'équivalent de 90 camions en tonnage de marchandises, par trajet.

Les agents de la C.N.R. (Compagnie Nationale du Rhône) expliquent qu'il est possible de quintupler le trafic sur le Rhône entre Marseille et Lyon.

La mise en activité, entre FOS-SUR-MER et LYON, de deux barges par semaine transportant 360 conteneurs de 20 T chacun, fin 2001, permet aujourd’hui de transporter 15.000 conteneurs par an (0 en 2000) soit 7.500 camions, minimum, en moins sur la route. Le passage de 180 conteneurs par convoi à 264 dans les mois qui viennent permettra de transférer encore plus de marchandises actuellement transportées par camions sur le fleuve.

Nous constatons par contre que le bassin RHONE-SAONE transporte deux fois moins de conteneurs que celui de SEINE et OISE (38.446), trois fois moins que le NORD - PAS-DE-CALAIS (48.211) et neuf fois moins que celui du RHIN (115.518).

Qui empêche un tel développement ?

- Le lobby routier qui est très fort dans le monde des transports. La souplesse du transport routier et le coût très bas de ce transport arrangent tout le monde, tant les entreprises qui ont besoin de transport, que les patrons routiers qui exercent une pression importante sur les salariés et dégradent leurs conditions de vie et de travail.

- Les entreprises du bâtiment (comme Bouygues) qui ont besoin de construire des autoroutes et les entreprises qui - à travers le flux tendu et le stock zéro (les entreprises réduisent les stock) - font pression pour que les marchandises arrivent à l'heure exacte en fonction de leurs besoins.

Nous proposons que se rencontrent les salariés de la C.N.R., les salariés des entreprises ayant besoin de transport et les élus pour débattre de propositions de développement. Déjà les élus communistes ont proposé de lancer une expérimentation entre collectivités riveraines du Rhône et les entreprises pour assurer les déplacements des salariés par voies d’eau (services publics, SNCF, PUK, commerces…).

3 - D'autres orientations pour une autre politique

Pour les militants communistes de la section de GIVORS-GRIGNY-OZON, les questions liées aux contournements autoroutiers et ferroviaires ne concernent pas seulement notre secteur géographique mais nécessitent des réponses et des choix d'aménagement du territoire régional et national, s'appuyant sur un schéma d'organisation différent des grands axes routiers.

Actuellement, les circulations de transit Nord-Sud, Sud-Nord ou venant de l'Est sont drainées vers le couloir A6-A7 et sur Lyon, sa banlieue et la vallée du Rhône.

Les créations envisagées de l'autoroute A45, par ailleurs à péage, et du Contournent Ouest Lyonnais (C.O.L.) n'apporteront pas de réponse satisfaisante aux nuisances et pollutions générées par la circulation des automobiles et des camions. Elles seraient au contraire un encouragement supplémentaire à leur développement. C'est pourquoi nous y sommes opposés.

La réponse valable pour réduire les bruits, les gaz d'échappement et le massacre des richesses de notre terroir que ce soit les paysages ou les productions agricoles, réside dans la réduction du nombre de véhicules en circulation, particulièrement les plus polluants : les poids lourds. La détérioration des conditions d’existence et du cadre de vie des populations est également liée à des choix industriels : comme la disparition de stocks en entreprise, la production en "flux tendu", ou la décolonisation des productions avec des transformations de produits générant de multiples déplacements.

La réalisation rapide d'une diagonale, prévue depuis longtemps, de Chalon-sur-Saône vers Clermont-Ferrand, puis Toulouse et l'Espagne, ainsi que l'amélioration notable de la traversée des Alpes vers l'Italie et les pays méditerranéens, pourraient constituer un premier élément de décongestion de Lyon et de la Vallée du Rhône.

Les véritables réponses aux problèmes réels posés dès maintenant ne peuvent s'inscrire que dans la mise en œuvre d'une véritable politique multimodale des transports, se traduisant par des choix budgétaires nationaux et régionaux favorisant le développement du rail et de la voie fluviale.

Les choix actuels du gouvernement et de la direction de la S.N.C.F. ne vont pas dans ce sens, avec l'annonce ces jours derniers d'une baisse en 2002 du trafic Fret et une réduction d'effectifs pour 2003. Nous proposons d'engager dès maintenant les études et travaux nécessaires pour :

- la réouverture aux voyageurs et le développement du Fret de la ligne GIVORS- GRIGNY-BRIGNAIS

- la création d'une ligne BRIGNAIS- MORNANT-COTEAUX DU JAREZ,

- la modernisation et la réutilisation d'infrastructures existantes comme le triage de Badan, ainsi que de parkings gratuits, d'emplacements, de gares et d'installations portuaires permettant le développement de connexions Route-Rail-Voies fluviales, la création d ' a c t i v i t é s nouvelles et d'emplois.

Chaque projet nouveau devrait être l’objet d’une concertation démocratique réelle des personnes concernées et tenir compte de leurs avis et propositions.

Pour aller dans ce sens nous serons présents sur le terrain avec tous ceux et celles qui agissent déjà et pour gagner des forces nouvelles pour construire l'avenir.

4 - A 47 : Requalification, oui…mais…

Des travaux de requalification de l’A 47 sont nécessaires et présentent un caractère d'urgence certain : pour la couverture dans la traversée de GIVORS - de la RN 86 jusqu'aux abords de la zone commerciale ; pour la réalisation de murs antibruit ; pour l'amélioration des conditions de sécurité. Les propositions, visant à porter l'autoroute à 2x3 voies de circulation, posent un certain nombre de questions, pour nous encore sans réponses valables aujourd'hui.

En examinant l'implantation actuelle sur le terrain, il semble difficile, pour ne pas dire impossible, sans bouleversement et démolitions importantes, de dégager l'emprise au sol nécessaire à la création d'une voie supplémentaire de chaque côté. De plus, l'étranglement, résultant du retour brutal à 2x2 voies à l'entrée du pont, sur le Rhône serait source de graves risques d'accidents.

La réalisation du nouvel échangeur à hauteur du magasin Carrefour, utile s'il est bien utilisé, devrait s'accompagner d'un balisage précis, de panneaux indicateurs directionnels et d'informations afin d'éviter le renvoi de circulation sur la rue Liauthaud. Tous ces travaux devraient se réaliser en intégrant à chaque étape la rencontre et la consultation des populations et la prise en compte des situations et intérêts individuels et collectifs des propriétaires riverains.

5 - Un avenir multimodal

Les schémas multimodaux de service collectifs de transports de voyageurs et de marchandises décidés le 18 avril 2002, entre l’Etat et la Région, sont destinés à organiser une politique des transports sur 20 ans permettant de mettre à niveau les services attendus par les usagers du transport.

Ces schémas peuvent permettre de réfléchir sur la rénovation et la création d’infrastructures à long terme mais aussi définir l’utilité réelle des déplacements et l’organisation du territoire correspondant.

Cela devrait garantir la recherche d’une meilleure utilisation des réseaux existants, une réelle synergie entre les transports collectifs et les transports routiers, permettant ainsi un rééquilibrage entre le rail et la route dans un avenir pas trop éloigné.

Pour notre région cela signifie:

- l’utilisation des lignes ferroviaires NIMES –LOZANNE-PARIS,

- de la transversale LYON-NANTES,

- la réflexion de TER FRET pénétrant au cœur de LYON,

- la mise en chantier de la ligne nouvelle T.G.V. LYON-TURIN,

- et l’arrêt du développement à outrance de création d’autoroute dans la région lyonnaise,

- le RHONE utilisé à bon escient pour le trafic des marchandises lourdes et pour des dessertes voyageurs.

LE TRAFIC FERROVIAIRE EN CHIFFRES :

(milliers de voyages en 2001)

- LYON-ST ETIENNE : 947

- LYON-GIVORS : 326

- LYON-VIENNE : 416

TRAFIC MARCHANDISES (milliers de tonnes)

(environ 20% est fait par le fer)

- Internes à RHONE-ALPES : 158.333

- Emis par RHONE-ALPES : 36.535

- Reçus par RHONE-ALPES : 34.868

- Flux Internationaux : 55.000

6 - Contrat de plan Etat/Région. Attention au retard !

2000 a été une année fructueuse pour le chemin de fer. Outre l'activité de la SNCF, qui a été au plus haut niveau dans son activité, les Conseils Régionaux ont finalisé les conventions avec la SNCF pour réaliser un service régional voyageurs en développement, et la région Rhône-Alpes signait avec l'Etat un contrat de plan ETAT/REGION avec un volet ferroviaire 2000/2006 finançant pour 381 millions d'euros, les infrastructures ferroviaires.

Où en sommes-nous trois ans après ? 16 % de ce budget ont été débloqués, principalement pour des études et d’ici 2006, seulement 50% risquent d’être utilisés. Oh surprise ! les élus politiques découvrent que réaliser des infrastructures est plus long et plus cher que prévu.

Les cheminots avaient alerté à l'époque les élus sur la faiblesse des moyens affectés aux projets. Malheureusement on constate qu'ils avaient raison puisque certains élus commencent à parler de report de mise en œuvre de travaux pour après 2006. Encore une fois, les moyens ne correspondent pas aux besoins.

Pourtant, de l'argent il y en a, mais le problème est qu'il faut avoir la volonté politique d'aller le réclamer à ceux qui profitent, sans jamais rien payer, des avantages du chemin de fer. Nous entendons par là les entreprises, les centres commerciaux, les banques, etc.

Nous sommes convaincus que l'on peut faire mieux et plus vite, mais dans ce domaine comme dans d'autres, il est urgent que les populations investissent les lieux de décisions, lieux de décisions politiques et économiques. Les communistes sont à leur disposition pour organiser des initiatives et gagner des moyens supplémentaires permettant de réaliser les infrastructures nécessaires au développement du rail sur la région.

DERNIERE MINUTE ! l’audit infrastructure commandité par le gouvernement a rendu un verdict: manque de moyens, projets trop lourds, ambitions autoroutières. Les projets rail sont abandonnés au profit du tout routier. Le gouvernement RAFFARIN, s’il va jusqu’au bout de cette logique, rencontrera face à lui la population avec les communistes pour s’opposer à cette politique archaïque et anti-environnementale.

7 - La route et le rail, des transports complémentaires.

Le trafic européen de marchandises, routier comme ferroviaire, passe en partie par la vallée du Rhône. Axe international Nord-Sud, qui voit le quart du trafic routier marchandises passer par cet axe. Où il devient de plus en plus difficile de circuler. Pourtant, l'avenir prévoit encore plus de trafic. En effet, la croissance des échanges européens, avec l'élargissement de l'Europe, va croître de plus de 3 % par an dans les années à venir.

Quelles conséquences pour la vallée du Rhône ?

Certains proposent un élargissement de l'autoroute Lyon-Marseille à deux fois cinq voies, d'autres suggèrent de faire passer les marchandises sur le Rhône et sur le rail. Le débat est donc ouvert mais se heurte de plus en plus au refus des populations de voir se construire de nouvelles infrastructures devant leur porte. La première des causes de ce refus est le manque d'informations. Les décisions sont souvent prises avant consultation des populations concernées qui n'ont plus qu'à accepter ou refuser un projet souvent tout ficelé.

Pourtant il semble difficile d'imaginer qu'on échappera à l'augmentation des trafics dans les années à venir. Même si nous pensons qu'il faudrait revoir fondamentalement le processus des échanges de marchandises, étant donné le nombre croissant de déplacements inutiles, à court terme nous devons trouver une solution à cette augmentation de trafic.

C'est pour cela que nous pensons qu'il est urgent de travailler sur les alternatives au tout routier que sont le fleuve et le rail. Le contournement Est de Lyon par le rail, le développement des triages de Portes-les-Valence et d'Ambérieu et la future ligne Lyon-Turin doivent devenir les priorités pour notre région si l'on ne veut pas étouffer sous les gaz d'échappement des poids lourds dans quelques années.

Pour information, Mr FENECH, député UMP de la circonscription intervenant à l’Assemblée Nationale en novembre 2002, a posé la question des deux contournements, Est par le fer et Ouest par la route en renvoyant dos à dos le ferroviaire et le routier. Est-ce bien raisonnable ? N’est-ce pas faire la part belle à ceux qui souhaitent l’élargissement de L’A7 et le passage par le centre de LYON de plus en plus de camions ? A aucun moment il ne propose dans son intervention, d’étudier les transports les plus écologiques que sont le fer et le fleuve, ainsi que les alternatives par le réseau ferroviaire existant au centre de la France. Il aurait bien de peine d’ailleurs, car ses amis de l’UMP au gouvernement viennent de décider le gel des travaux sur la ligne SNCF PARIS- NEUSSARGUES- BEZIERS, que le gouvernement précédent avait engagé pour désengorger le nœud ferroviaire lyonnais.

De leur côté, les communistes soutiennent le principe de concertation intelligente avec les populations concernées et propose un débat serein sur les contournements pour déterminer des alternatives possibles.

(rhonesudinfo.free.fr -06.10.03)

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EDF/Loire, l’avis du Conseil Economique Régional

Lors de son Assemblée plénière des 24 et 25 juin 2003 le rapport n° 2003-08 sur les "Enjeux pour Rhône-Alpes des filières de production d’électricité", présenté par Daniel BLANC-BRUDE, président de la commission de l’énergie, a été adopté par 108 voix contre 2.

A propos de la seule centrale thermique de la région, celle de Loire/Rhône, le rapport rappelle : "En ce qui concerne la centrale thermique à combustible fossiles de Loire/Rhône, qui fonctionne en semi base, elle contribue à parer aux pointes de consommation électrique. Sa fermeture programmée entraînera un déficit de 0,3 TWH alors que le besoin de produire de l’électricité pour équilibrer le réseau demeure", page 33.

Parmi les enjeux pour la filière thermique classique, le rapport approuvé note ceci, page 39 : "Le caractère particulièrement stratégique du site de Loire-sur-Rhône, sur le fleuve majeur de la région, bien desservi par un réseau haute tension et des infrastructures routières et ferroviaires exige que la région et les collectivités locales en proximité soient concernées par son devenir économique et industriel.

"La centrale de Loire-sur-Rhône ne mérite pas d’être simplement fermée, mais d’être rénovée. Il s’agit d’une part de faire face aux crêtes de consommation, au côté de l’hydraulique ; d’autre part de garantir l’équilibre du réseau lors des arrêts de tranches de la production nucléaire ou à l’occasion de déficience de l’éolien ou du solaire pour des raisons climatiques.

"L’adjonction éventuelle d’une usine d’incinération d’ordures ménagères répondant aux besoins des populations locales semble pertinente. Toutefois, les études d’impact devront attacher une importance particulière à la qualité des rejets gazeux, au regard de la proximité de l’environnement urbain.

"Le CESR considérerait favorablement un projet de construction d’une nouvelle centrale capable de participer à l’adaptation des besoins du réseau1, pour autant que les technologies utilisées garantissent une bonne maîtrise de l’impact environnemental, notamment en ce qui concerne la qualité et la quantité des rejets gazeux2."

1 - Il s’agit d’une part de faire face aux crêtes de consommations, aux côtés de l’hydraulique ; d’autre part de garantir l’équilibre du réseau lors des arrêts de tranches de production nucléaires ou à l’occasion de déficience de l’éolien ou du solaire pour des raisons climatiques.

2 - Le choix de la technologie, entre gaz, fuel et charbon, devra se faire sur la base d’études prenant notamment en compte les coûts comparés du kwh et les rejets en CO².

Dans le chapitre concernant les "enjeux de la filière de la biomasse", page 42, le rapport précise : "Le CESR se prononce ainsi favorablement en faveur d’études pour l’installation d’une unité de cogénération sur le site de la centrale de Loire-sur-Rhône."

Les militants C.G.T. de la fédération de l’énergie - et particulièrement ceux de la centrale de Loire - qui ont publié en mai dernier un document de propositions pour la reconstruction de la centrale thermique de Loire-sur-Rhône, se réjouissent de voir prise en compte, dans un rapport approuvé quasi unanimement par le Comité Economique et Social régional, les propositions avancées. Soulignant ainsi la qualité du travail d’élaboration accompli. Nous ne sommes pas au bout du processus. Le Conseil régional doit se prononcer et le gouvernement trancher. Mais une première étape est franchie pour la sauvegarde d’une production d’énergie dans le bassin.

(rhonesudinfo.free.fr -15.09.03)

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Après la canicule avoir l’œil sur l’hôpital de Givors.

L’hécatombe qu’a connu notre pays avec la canicule de cet été n’est pas passée inaperçue à Givors non plus. En France, 14.802 décès dus à la canicule ont été constatés par l’INSERM du 1er au 20 août. Même si en nombre absolu les chiffres enregistrés sur Givors n’ont pas la même importance - heureusement - il n’en reste pas moins que ceux publiés par la presse le 15 août pour les deux premières semaines du mois ne sont pas anodins. 12 décès cette année contre 7 l’an dernier, soit 71 % de plus. Ils ont beau demeurer au "pays des hommes forts", les Givordins craignent autant la chaleur que les autres.

A Givors, comme ailleurs, les moyens de l’hôpital ont été mis en sommeil pendant l’été. "C’est toujours un peu tendu, dit la direction, quand on ferme 40 lits de court séjour sur un total de 110".

Il faut dire que les difficultés financières et d’effectifs de Montgelas sont le lot commun à tous les autres établissements hospitaliers. C’est pourquoi le maire de Givors, président du Conseil d’administration de l’hôpital dénonce, en plein mois d’août dans une lettre au personnel, les conditions de fonctionnement de l’établissement et "demande l’augmentation de moyens humains et matériels pour Montgelas".

Chaque année, les problèmes soulevés et les solutions proposées par le budget de l’établissement ne sont pas réglés pour l’essentiel. Comment s’en étonner. L’établissement - comme l’ensemble des établissements de la santé - est contraint par l’application des ordonnances Juppé de 1995. Bridage des budgets salariaux et d’investissement. Mais forte dérive des dépenses pharmaceutiques. Si le ministre de la santé serre la vis aux patients et pioche largement dans le porte monnaie des assurés sociaux pour renflouer les caisses de l’assurance maladie il se garde bien d’agir sur le prix des médicaments. Pourtant la Caisse nationale d’assurance maladie souligne que l’évolution des dépenses de médicaments (plus forte que celle du nombre de boites délivrées) s’explique essentiellement par la part croissante des médicaments chers.

Le ministre de la santé fait même preuve d’une bienveillance toute particulière à l’endroit de l’industrie pharmaceutique n’hésitant pas à lui faire une fleur. C’est ainsi qu’en juin de cette année, dans le cadre de la loi sur le financement de la Sécurité sociale il a autorisé les laboratoires à commercialiser leurs nouveautés au prix de leur choix.

Ainsi cela conduit à la dérive de ce poste dans le budget de Montgelas de 7%, alors que la masse salariale est bridée à + 2,37 % et les dépenses hôtelières et générales ne suivent même pas le taux de l’inflation réelle. Les dépenses d’investissement sont purement maintenues alors que des besoins urgents révélés par la canicule de cet été ne seront pas satisfaits.

On se situe dans la gestion drastique de la crise du système hospitalier : remplacement d’infirmier par aide-soignante au service des urgences ; redéploiement de moyens au service des urgences ; non fonctionnement de la troisième salle du bloc opératoire par manque de personnel ; non financement de formation pour une infirmière, on pourrait poursuivre l’énumération... Le coût global des mesures demandées est chiffré à près d’un million d’euros. Les besoins en postes sont évalués à 22 emplois.

Et le déficit de la Sécu, diront certains. Parlons-en. Un déficit de 10 millions d’euros pour la sécu ne représentent que 5 % de son budget annuel. La dette de l’Etat est incomparablement plus élevée. On ne peut accuser les charges sociales de tous les maux de la terre - largement les alléger pour les entreprises au nom des emplois qu’ils ne créent pas - et se plaindre que la protection sociale soit sans remède.

(rhonesudinfo.free.fr -30.09.03)

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RENOVATION DE LA VOIE FERREE GIVORS-ST ETIENNE.

Chaque jour, 105 trains, 13.000 personnes voyagent sur la ligne SNCF entre Givors et St Etienne. Depuis 1973, la voie n’avait pas connu la rénovation qui se déroule, pour la première tranche, cet été dans le sens St-Etienne/Givors. La seconde voie, dans le sens Givors/St-Etienne connaîtra de semblables travaux en été 2004. L’objectif est d’améliorer la performance du transport et le confort des voyageurs, avec notamment la suppression des joints de dilatation des rails. Le coût du chantier s’est élevé à 37,6 millions d’euros. Il a mis sur "le pont" 180 agents de la SNCF et 270 salariés d’entreprises extérieures pour réaliser ces importants travaux.

Les techniques nouvelles ont été mises en œuvre. Un train spécialement conçu pour la tâche enlève traverses et rails anciens et pose simultanément les nouveaux, à la cadence de 200 à 300 m par heure. Ce train mesure 250 mètres de long, pèse 450 tonnes et mobilise 65 personnes.

(rhonesudinfo.free.fr -25.07.03)

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G. FENCH - syndicats : "l’aimable dialogue de sourds".

Les salariés du bassin givordin en grand nombre, tant du public que du privé, n’ont pas manqué de participer largement aux grands mouvements qui secouent le pays depuis plusieurs semaines. Cinq à six cars les ont conduits aux imposantes manifestations lyonnaises. Manifestant à Givors, ils se sont présentés à la permanence du député UMP, G. Fenech. La rencontre, comme dit la presse, "a pris des allures d’aimable dialogue de sourds". On le comprend aisément lorsque le député de droite parle de la "très grande justice sociale" du projet de Fillon-Raffarin sur les retraites alors que l’analyse par les syndicats conduit à considérer qu’il s’agit de préparer un recul social d’un demi-siècle dans ce pays. A mettre l’accent sur son indépendance tant du patronat que des manifestants il en a fait sourire plus d’un parmi l’assistance.

Tout gouvernement, quel qu’il soit, est au pied du mur dans ce dossier. On ne peut pas pérenniser le système solidaire de la répartition et maintenir les tabous actuels sur le coût du travail, les charges sociales, le poids des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques, l’impossibilité de mettre à contribution les profits et les revenus financiers. Il faut changer de politique.

Les Français ne veulent pas du libéralisme, mais ils sont enfermés dans des choix qui ne cessent de le ménager. A l’Assemblée nationale Alain Bocquet, président du groupe communiste, l’a bien montré. Les cotisations des employeurs ont baissé de 40 milliards d’euros en quinze ans, alors que celles des salariés ne cessaient d’augmenter. Avec le projet Fillon, plus de 90 % de l’effort demandé reposera sur le dos des seuls salariés, tandis que seront épargnés ceux qui continuent de "gagner de l’argent en dormant". Il convient d’accroître la part des salaires dans la valeur ajoutée nationale produite. Alors que celle-ci a perdu huit points en vingt ans. Le député communiste a appelé à une refonte audacieuse du financement du système de retraite par répartition. En mettant un terme aux exonérations de cotisations patronales et en abaissant sélectivement le coût du crédit. En mobilisant celui-ci en faveur de l’emploi et de la formation. Les revenus financiers des entreprises et des banques qui échappent à tout prélèvement doivent être mis à contribution. Et le député de préciser que ce sont soixante dix milliards d’euros qui sont à l’abri : "les taxer à 10,5 % rapporterait sept milliards d’euros".

Le ministre Fillon a longuement répondu à l’argumentation du député A. Bocquet en reconnaissant "au parti communiste le mérite d’avoir un projet en matière de retraite" avant de dénoncer "cette politique qui tend à étouffer l’économie pour financer le contrat social, et conduit au déclin économique et au chômage".

Pourtant c’est bien cette politique "d’allégement du coût du travail", mise en œuvre depuis plus de vingt ans, qui a conduit à la crise actuelle du financement du "contrat social". Depuis au moins 1993, les allégements de cotisations patronales sont accordées aveuglément sans aucune efficacité avérée pour l’emploi. Elles étaient d’environ un milliard d’euros en 1993 et représentent 18 à 21 milliards d’euros en 2003. Cela plombe le financement des retraites, tire l’échelle des salaires vers le bas et détruit la croissance, selon l’économiste Catherine Mills, dans l’Humanité du 13 juin 03. Mais de cela M. Fillon refuse d’en entendre parler.

Le gouvernement dit qu’il ne souhaite pas utiliser le 49-3 qui lui permettrait de mettre fin au débat et faire approuver son projet par sa majorité. Mais la perfidie fait aussi partie de sa construction politique. En commission des finances de l’assemblée - présidée par l’UMP - des milliers d’amendements déposés par les députés communistes, afin de faire naître un nouveau mode de financement des retraites sont déclarés irrecevables, et évacués du débat, au nom de l’application de l’article 40 de la constitution. Ils seraient susceptibles "l’alourdir les dépenses de la nation", y compris lorsqu’il est proposé de supprimer les allégements de charges pour les patrons !

Du côté socialiste l’offensive est plus "soft". Delors, Rocard, Charasse, Attali ont fait bruyamment savoir qu’ils soutenaient le projet du gouvernement. Le gouvernement de Lionel Jospin n’a jamais abrogé les textes de Balladur qui ont porté de rudes coups à la retraite du privé. Pas plus que les ordonnances Juppé. On comprend le malaise des députés socialistes dans ce débat. Aujourd’hui Raffarin poursuit le travail de démolition pour le privé et le public, avant de s’attaquer aux régimes spéciaux, aux retraites complémentaires, à la sécu, à l’école...

Mais comme disent les responsables syndicaux la fin de la partie n’est pas sifflée. Heureusement pour les salariés sinon une alternance en l’état ne ferait que poursuivre cette œuvre socialement et économiquement destructrice.

(rhonesudinfo.free.fr -15.06.03)

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Electricité : la vallée du Gier labo du libéralisme sauvage ?

La direction d’EDF a-t-elle déjà décidé de la fermeture de la centrale de Loire sur Rhône ? Il est vrai que celle-ci fonctionne depuis 40 ans... et que c’est assez pour prendre sa retraite. Pourtant, elle n’est pas obsolète et, selon le normes environnementales imposées par les directives européennes, elle pourrait produire encore jusqu’en 2008. Cependant, depuis le début du mois de mai elle est mise au repos jusqu’en septembre. Et ses salariés sont invités à choisir de nouveaux postes ailleurs, pendant cette période. La décision est-elle déjà prise ?

Déjà les convoitises se dessinent. Le port pétrolier de Givors, comme celui de Lyon sont intéressés par les cuves de la centrale implantées sur le bord du Rhône. Des études sont diligentées sur le cadastre de la commune avec cette perspective. Les députés UMP de la circonscription de Givors et de Vienne, MM. Fenech et Ramillier, s’intéressent au site de 55 hectares en vue de l’implantation d’industries de traitement des ordures, industrielles et ménagères. De grands groupe, comme Suez-La Lyonnaise des eaux, sont très intéressés par un projet d’implantation d’usine d’incinération. Une étude est en cours. Le maire de Loire s’en est ému et a déclaré qu’il ne laisserait pas faire n’importe quoi.

Les syndicats C.G.T. de la centrale thermique de Loire, mais aussi leurs syndicats régionaux (ouvriers, employés, cadres, ingénieurs et techniciens), ont décidé de ne pas rester inactifs. Le 16 mai, lors d’une conférence de presse, ils ont présenté un dossier quelque peu explosif. Celui-ci tombe en effet comme un cheveu dans le potage, au moment où se multiplient les consultations officielles dans le cadre du débat sur l’énergie. Dans une partie très importante les syndicalistes montrent que la centrale de Loire est indispensable à la bonne alimentation électrique du bassin de la vallée du Gier. Mais ils vont plus loin et soulignent - preuves à l’appui - que la politique de réduction des investissements, d’abandon de la maintenance des installations électriques et de fermeture de la centrale a pour conséquence de priver la vallée du Gier et le Forez des moyens d’approvisionnement sécurisé en énergie, pour assurer son redressement économique.

Après la fermeture de VMC à Givors et l’annonce de la fermeture de GIAT à Saint-Chamond, nos gouvernants sont-ils en train de créer les conditions pour que la vallée du Gier devienne un désert industriel ? Les syndicalistes de la C.G.T. dénoncent cela et font des propositions pour qu’il n’en soit rien. Mais ils ne sont pas seuls concernés. La région est menacée par une politique libérale qui n’ose pas s’afficher en plein jour. Nous sommes tous concernés. La question est même posée : la vallée du Gier constituerait-elle un laboratoire du libéralisme sauvage ?

Pour en savoir plus, consultez et téléchargez ce document d’une exceptionnelle importance sur ce site.

EDF Givors-Gier (289 k)

(rhonesudinfo.free.fr -16.5.03)

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L’académie annonce blocages et fermetures de classes

Par voie de presse, les parents d’élèves et enseignants ont appris les dernières nouvelles concernant l’école. L’académie de Lyon annonce le 7 février - avant même la réunion du Conseil départemental prévue pour le 10 ! - ses décisions dont les ajustements devraient intervenir en juin prochain.

Des suppressions de classes interviendraient dans les écoles élémentaires et primaires de Givors (G. Péri et J. Curie) et un regroupement des écoles maternelles et élémentaires serait effectué à Grigny (Paul Gaugin, maternelle, et Louis Pasteur, élémentaire).

Bien sûr, sans tenir compte que dans l’agglomération un tiers des enfants sortent de primaire avec des difficultés en lecture, calcul, rédaction. C’est la gestion comptable des effectifs qui compte avant tout.

(rhonesudinfo.free.fr -10.02.2003)

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500 SIGNATURES POUR LA PALESTINE

Le collectif de Solidarité Palestine s’est réuni le 13 décembre salle Anne-Franck aux Vernes pour faire le point de l’avancée de l’action engagée. Quinze personnes y participaient. Le collectif est à mi-chemin des objectifs qu’il s’est fixé lors du lancement de sa pétition au Président de la république. Cinq cents signatures sont aujourd’hui rassemblée pour demander que le président intervienne plus fermement et pour que soient enfin appliquées les résolutions de l’ONU concernant la Palestine. L’APAC et l’Association AVEC ont apporté plusieurs dizaines de signatures. Deux grignerotes ont fait signer lors de la soirée pour le Téléthon à Grigny près d’une centaine de personnes.

La collecte des fonds, 215 euros, a été transmise à l’hôpital de Bethléem, la semaine dernière, par l’intermédiaire d’une délégation de Stéphanois qui se rendait dans la ville, accompagnée d’une proposition de parrainage de lits au directeur de l’établissement. Cette semaine, un vœu sera proposé au conseil municipal de Givors.

Le collectif de solidarité a débattu de la situation au proche Orient, la guerre livrée au peuple Palestinien ne peut en effet être détachée de la situation explosive de la région. Il a en outre exploré les initiatives à venir. Parti des Vernes, il se propose d’élargir son influence sur le centre ville avec une réunion prévue pour la fin janvier, avec la participation d’une délégation retour de Bethléem, ainsi que sur Grigny où déjà plusieurs personnes se sont jointes à son action (pétitions) et où d’autres initiatives pour la Palestine sont en préparation.

(rhonesudinfo.free.fr -15.12.02)

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DEUX HEURES POUR LA PALESTINE, aux Vernes à Givors.

Aux Vernes, à Givors, à l’appel des communistes du quartier, plus de cinquante personnes se sont réunies, mercredi 30 octobre, pour soutenir la lutte de libération du peuple palestinien. Victime de la répression, de l’occupation, de l’humiliation, des assassinats et destructions.

Témoins de la situation en Palestine, Blandine Chagnard qui a séjourné à Ramallah en mars dernier, et trois étudiants palestiniens en France, ont répondu aux nombreuses questions soulevées par l’assistance. Montré comment hommes, femmes, enfants, vieillards vivent l’insécurité permanente depuis des années. L’armée de Sharon - auteur de sinistre mémoire des massacres de Sabra et Chatila - poursuit méthodiquement la destruction de toutes les infrastructures de ce pays. En outre, 48 % de la bande de Gaza est occupée par des colonies, comptant 5.000 colons protégés par 40.000 soldats. La stratégie israélienne est évidente : occuper l’espace par la force et chasser les Palestiniens de leurs terres. La politique du fait accompli, soutenue activement par les Etat-Unis, et l’apathie de la communauté internationale.

Les problèmes, le poids des dépenses de guerre, la crainte, la terreur des attentats suicides, qui font le quotidien de la population israélienne, n’ont pas été éludés pour autant. Les participants de la soirée exprimant leur soutien à la lutte courageuse des pacifistes israéliens, dans le recherche d’une solution négociée pour mettre fin à la guerre et permettre la naissance de deux États vivant pacifiquement, sur la même terre. Les positions des pacifistes israéliens d’ "Alternative Information Center" et de l’Union juive française ont été portées à la connaissance de l’assemblée.

Désirant poursuivre plus loin l’engagement pris ce soir là, dans le soutien au processus de paix et aux revendications du peuple palestinien, les participants ont décidé d’adresser une motion au Président de la République française lui demandant d’intervenir auprès des chefs d’États européens pour soutenir le processus de paix, et auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour que soient appliquées les résolutions concernant la Palestine. Ils ont, en outre, décidé de tenir une nouvelle réunion vendredi 22 novembre à 18 heures, salle Anne Franck aux Vernes en vue d’organiser à Givors une initiative de solidarité avec le peuple palestinien.

(rhonesudinfo.free.fr - 2.11.02)

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Motion pour la PALESTINE

Plus de cinquante habitants du quartier des Vernes à Givors (Rhône) se sont assemblés, le 30 octobre 02, pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Ils ont décidé d’adresser la motion suivante au Président de la République.

"Monsieur le Président,

"Devant la tragédie que connaît le peuple Palestinien, les habitants du quartier des Vernes à Givors (Rhône), réunis ce soir, pensent que la France a un rôle important à jouer pour arrêter le massacre des populations.

"Nous vous demandons d’intervenir :

- auprès des chefs d’États européens pour soutenir le processus de paix en Palestine ;

- auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour que soient rapidement et fermement appliquées les résolutions adoptées concernant la Palestine et la reconnaissance de l’État palestinien."

Givors, le 30 octobre 2002.

Copies ont été adressées aux groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et à Madame la déléguée, représentant la Palestine en France.

(rhonesudinfo.free.fr - 2.11.02)

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Le COLLECTIF SOLIDARITE PALESTINE

Rendez-vous pris, rendez-vous tenu. Après l’importante réunion organisée aux Vernes? les animateurs se sont retrouvés Pour lancer le Collectif Solidarité Palestine. Il est fait appel à toutes les bonnes volontés sensibilisées par le drame palestinien pour poursuivre son action à plus long terme. Mais d’ores et déjà des initiatives sont prises, car la situation d’urgence que connaît la population de ce pays écrasé par la guerre, la mutilation, l’humiliation, la misère, la maladie, devient insupportable.

L’objectif immédiat que s’est fixé le Collectif est d’apporter son aide à l’hôpital de Bethléem, au sein de la ville où naquit le Christ. C’est un hôpital moderne construit avec l’aide internationale et qui offre toutes garanties quand à la qualité des soins médicaux. Il connaît d’énormes besoins, à la dimension de la tragédie de cette ville de 25.000 habitants plongée dans la guerre depuis plusieurs années, notamment pour appareiller les enfants handicapés, mutilés. Josette Sala, messagère de la paix pour l’UNESCO, retour de Bethléem justement et qui participait à la réunion, a donné force détails sur les conditions d’accueil dans l’établissement, notamment pour les enfants blessés, et les besoins médicaux.

Plusieurs axes d’actions ont été ébauchés pour un avenir proche, jumelages avec la ville et avec l’hôpital, aide juridique et parrainages d’enfants prisonniers, campagne de sensibilisation de l’opinion avec des panneaux explicatifs sur les marchés, expositions de photos en partenariat avec les services culturels, nouvelles soirées d’informations et débat... Immédiatement deux actions de solidarité seront organisées : dimanche 17 novembre sur le marché de Givors et jeudi 21 novembre sur le marché des Vernes, des fonds seront collectés et une sensibilisation au problème palestinien engagée, par pétition. Les fonds seront transférés sans aucun intermédiaire directement à l’hôpital de Bethléem, pour le parrainage de lits. Les chèques, libellés à l’ordre de "BASR - Hôpital de Bethléem", peuvent être soit remis lors des collectes, soit adressés au Collectif Solidarité Palestine - SPF, Maison des Associations - 8 rue Jean Ligonnet, 69700 GIVORS.

(rhonesudinfo.free.fr - 2.11.02)

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Solidarité avec la Palestine, l'action se poursuit.

Le Collectif Solidarité Palestine sitôt créé a déjà pris plusieurs initiatives. Dimanche 17 et jeudi 21 novembre, ses animateurs se sont retrouvés sur les marchés de Givors-centre et des Vernes pour une campagne de sensibilisation auprès de la population.

Une pétition s'adressant au président de la République, lui demandant d'intervenir auprès des chefs d'états européens pour soutenir le processus de paix en Palestine et auprès du Conseil de sécurité de l'ONU pour que soient rapidement et fermement appliquées les résolutions concernant la Palestine et la reconnaissance de l'État palestinien, a recueilli 287 signatures.
D'autre part, 170 euros ont été collectés au profit de l'hôpital de Bethléem. Le Collectif appelle les Givordins à exprimer leur solidarité avec ce peuple martyr en adressant leurs dons, il souhaite participer prochainement au parrainage de lits dans cet établissement accueillant des enfants victimes de la guerre. Chèques à libeller à l'ordre de "BASR - Hôpital de Bethléem" et à adresser au Collectif Solidarité Palestine, SPF, maison des associations, 8 rue Jean-Ligonnet à Givors. Le collectif de solidarité est ouvert à tous.

(rhonesudinfo.free.fr - 22.11.02)

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Le proscrit te dit ton fait... "

"Et pourquoi pas ? Ceux qui souffrent ont le droit d’envier. Et, au fond de cette envie, n’y a-t-il pas une grande équité ? Aujourd’hui, je refais ainsi la définition de la Révolution : Une grande lumière mise au service d’une grande justice. Ah ! pair de France, le proscrit te dit ton fait."

in"Choses vues", en 1870, éditions Quarto, Gallimard 12.2001

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Spéculation sur le Rhône, G. Fischer dénonce la privatisation de la CNR.

Lors de la séance du Conseil général du Rhône, qui s’est tenue le 11 octobre 2002, Guy FISCHER, Conseiller général et sénateur communiste est intervenu contre le projet de cession d’actions que l’assemblée départementale détient dans le capital de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône). Il nous paraît intéressant de porter à la connaissance des internautes l’argumentation développée par le sénateur. A l’heure du grand débat sur les contournements est et ouest, ferrés et routiers, il est indispensable de prendre en compte dans la réflexion les éléments politiques touchant à l’aménagement d’une voie navigable telle le Rhône. "

Nous sommes appelés aujourd'hui à délibérer sur la cession des actions de la CNR détenues par le Département du Rhône.

Il y a deux ans, lors de la séance publique le 27 octobre 2000, nous étions appelés à délibérer sur l'achat d'actions de la CNR à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon.

Que s'est-il passé entre-temps, Monsieur le Président, pour que vous nous proposiez une démarche complètement opposée ?

"Est-ce l'intérêt financier qui préoccupe avant tout le Conseil général ?

"On pourrait le croire.

En effet, avec cette vente d'actions, le Département du Rhône gagnerait un "jack-pot "!

Rappelons les faits : en juillet 1999, le Département du Rhône possédait 145.392 actions de catégorie B. Préoccupé par l'émiettement du capital de la CNR, le Conseil général affirmait son intention de demeurer un actionnaire significatif de cet établissement, créé en 1934, dans les locaux même de l'hôtel du département.

Pour cela, le Conseil Général décidait le rachat de 164.257 actions de catégories E et F, détenues par la Région Alsace, le port de Mulhouse et la Chambre de Commerce et d'Industrie Sud-Alsace, pour un prix unitaire de 42,48 francs soit 6,48 €.

Fidèle à votre attachement à la CNR, vous nous proposiez le 27 octobre 2000 de procéder à un nouvel achat d'actions de la CNR appartenant cette fois à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon.

La valeur de l'action de catégorie B était à cette date de 41,69€, celle de catégorie E de 6,94€.

Le Conseil Général s'est porté acquéreur des 90.142 actions de catégories E de la CCI de Lyon pour un montant de 4,1 MF soit 625.000 €.

A ce jour, le Département du Rhône détient donc :

145.392 actions de catégories B, 254.349 actions de catégories E et

ELECTRABEL se propose de nous racheter ces actions au prix unitaire de 314,50 € pour la catégorie B, ce qui représente une plus-value de 654 % et de 59,92 € pour la catégorie E, soit une plus-value 764 % !

Comme si cette offre n'était pas assez attractive, un "super bonus" pourrait être proposé au Conseil Général par ELECTRABEL. A l'issue de deux années, la valeur de l'action E et F serait multipliée par 22, plus de 2.000 % !"

Ces sommes paraissent tellement extravagantes qu'on peut légitimement se poser les questions :

pourquoi s'arrêter là ? Le Conseil général a-t-il consulté d'autres acheteurs potentiels, à commencer par d'autres collectivités territoriales ?

Est-ce le rôle d'un Conseil général de spéculer en achetant les actions d'autres collectivités pour les revendre à un privé ?

Mais aussi, quelle richesse insoupçonnée réside dans la CNR pour qu' ELECTRABEL, filiale du Groupe Suez, qui n'est pas une société philanthropique, verse ainsi un véritable jack-pot au Conseil Général ?

Mais encore, et c'est plus grave, "achète"-t-on le Conseil Général ?

En effet, l'accord conclu entre ELECTRABEL et la CNR prévoit qu'à partir du moment où ELECTRABEL détient au moins 10 % des actions de la CNR, aucun autre électricien ne peut entrer dans le capital !"

Ce n'est pas la promesse d'une utilisation éminemment respectable du produit de cette vente, à savoir le financement du musée des confluences, qui me fera voter pour.

Je considère en effet que la vente des actions de la CNR à ELECTRABEL, procède d'un abandon, d'un lâche abandon des missions d'intérêt général de notre institution, d'une démission "politique" du Conseil Général.

Allons-nous effacer sur les frontons de certains barrages, gravé dans la pierre : "Le Rhône au service de la nation" ?

Lors de la séance publique du 27 octobre 2000, j'exprimais déjà mes craintes à l'égard de l'aventure de la CNR.

Contrairement à vous, Monsieur le Président, je n'ai pas un mot à changer à ma déclaration d'alors :

"En tant que collectivité, comment ne pas s'interroger sur le devenir de l'aménagement du fleuve, si la CNR n'est motivée que par des intérêts financiers. Maintenue dans le secteur public, la CNR pourrait intervenir, en plus de la production énergétique, pour améliorer la qualité de l'eau et des abords, mieux maîtriser les rejets polluants, contribuer à la protection contre les crues. "

J'évoquais les inondations catastrophiques, malheureusement toujours d'actualité, pour montrer la nécessité de participer à l'aménagement des digues du canal.

Lors de la séance publique du 29 mars 2002, délibérant sur le projet d'actualisation de la concession, je parlais déjà de privatisation rampante.

Je considère, comme beaucoup de nos concitoyens, (l'ampleur de la manifestation des salariés d'EDF/GDF du 3 octobre 2002 le prouve) que seul le maintien de la CNR dans notre patrimoine public permettra à cet établissement d'accomplir la mission essentielle pour laquelle il a été créé, à savoir celle d'aménager durablement le Rhône, dans l'intérêt des habitants et des collectivités territoriales.

La CNR a été transformée en producteur d'électricité indépendant, selon les directives de Bruxelles, pour mettre les entreprises de ce secteur en concurrence. C'est la loi.

Mais il est clair que cette cession de titres, destinée à donner à ELECTRABEL le pouvoir de concurrencer EDF dès lors que le marché d'électricité sera plus directement ouvert, fait peu de cas du service public et de ses exigences.

Il est probable, à l'avenir, que le moindre coût de production de l'hydroélectricité n'accroisse que la rentabilité du capital, au détriment du consommateur final.

"Nous avons tous en mémoire l'exemple d'ENRON et la situation catastrophique de la privatisation de l'énergie en Californie.

A propos de privatisations, je me permets d'attirer votre attention sur la situation de la maison-mère d'ELECTRABEL : le groupe SUEZ.

Un article paru dans La Tribune du 10 octobre 2002, nous informe que le groupe Suez "n'en finit pas de chuter". Les difficultés financières que rencontre ce groupe expliqueraient l'offre alléchante d'ELECTRABEL au Conseil Général : "la rente du Rhône" viendrait compenser les déboires de Suez aux États Unis.

Vous comprendrez bien qu'au-delà des raisons de fonds que j'ai évoquées, il m'apparaît indécent de vendre les actions du Conseil Général à ELECTRABEL.

Le groupe communiste et apparenté refuse de participer à la privatisation de la CNR, il votera donc contre le bradage de notre patrimoine."

Les élus socialistes s’abstenant, la droite votant pour, la majorité du Conseil général s’est portée au secours des intérêts financiers bien compris du groupe Suez.

(rhonesudinfo.free.fr - 13.10.02)

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Oppresseurs et terroristes... selon Victor Hugo.

Hélas, des oppresseurs sortent les terroristes.

Il n’est pas bon d’avoir, ô vieille races tristes,

Pour père le haillon et pour mère la nuit.

L’ignorance appartient au mal qui la séduit.

La misère au front élève mal les âmes.

in"Choses vues", fragments épars 1870-1871, ed. Quarto, Gallimard 12.2001

L’actualité sous la plume acérée du dessinateur Jo Millon

Jo Millon est bien connu de nos internautes pour la vivacité de son trait. Il réagit aux récents événements de l’actualité. Par le dessin, en exclusivité pour "rhonesudinfo", et le texte, par une lettre de lecteur publiée par "Le Progrès" le 22 septembre. Il nous autorise à publier texte et image.

 

"Les KRUPP, les Mercedes et tous les autres gros industriels et financiers qui sont, et qui font l'Europe de Maastricht actuellement, après avoir construit celle de Hitler que ce soit Allemands, Français ou Européens, doivent bien rire en ce moment... le bon temps semble revenu pour eux.

"Bien sûr, on ne pourra plus dire l'Europe " contre le Bolchevik " compte tenu que le Communisme n'existe pratiquement plus. Mais il reste encore tous les autres, alors ? Plus de cadeaux pour eux.

"Tous ceux qui, à une certaine époque, ont résisté et ont dit non à la bête immonde qu'était le nazisme. Aujourd'hui, il y a comme, une odeur de " travail, famille, patrie ", dans l'air. Après la libération de Papon, la honte s'est abattue sur notre pays, c'est tout un symbole qui s'est écroulé, la revanche des collabos, des vichystes et des cagoulards, cela me fait penser à la chanson de Jean Ferrat, quand il regarde la photo de Pétain dans son verre de Vichy, une belle justice que nous avons, une justice de classe. Il nous reste l'honneur, l'honneur et le respect pour tous ceux qui sont morts en combattant le fascisme, on ne doit pas oublier.

"Comme un malheur ne vient jamais seul, il y a aussi cette guerre contre l'Irak, que le maître du monde a décidé. Chirac dit bien qu'il ne veut pas y aller, mais si le Bush insiste, on sait très bien que l'on y aura droit comme une fleur, à genoux devant l'Amérique.

"Bon Dieu, il faudra bien qu'on redevienne un peuple d'adultes."

JO MILLON

(rhonesudinfo.free.fr - 01.10.02)

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Le lycée Aragon à Givors réclame deux classes supplémentaires.

Les professeurs du Lycée Aragon de Givors avaient attiré l’attention du Rectorat avant les vacances et avaient même déposé un préavis de grève pour la rentrée, pour appuyer leur demande. Les entrées en seconde, cette année, sont en forte progression. Soixante élèves de plus, puisqu’ils sont 420. Le haut de la fourchette de la "norme" est atteint dans toutes les classes : 35. Mais que signifie cette norme ? La toise peut-elle être identique dans le quartier huppé du 6eme arrondissement de Lyon et dans le quartier populaire des Vernes à Givors, dont le lycée accueille naturellement les élèves des collèges situés dans la REP ex-ZEP ? Toujours est-il que le bras de fer continue et qu’une partie du Conseil d’administration a démissionné en signe de protestation et de solidarité avec l’action des professeurs. Le maire de la commune est intervenu auprès du rectorat.

M. Fenech, député UMP de la circonscription, prenait cet engagement à la veille des élections : "Un soutien fort sera donné aux enseignants, qui jouent un rôle primordial aux côtés des parents dans l’apprentissage des valeurs qui fondent notre République." Il serait peut être temps de passer aux actes...

(rhonesudinfo.free.fr - 25.09.02)

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Participation des écoles de Givors au concours Kangourou 2002

Un jeu-concours "Kangourou des mathématiques" est organisé chaque année à l’échelle de l’Europe dans les établissements scolaires volontaires par l’association "Kangourou sans frontières". Cette association, à caractère international, réunit des personnalités du monde mathématique dans de nombreux pays.

Elle a pour but de promouvoir la diffusion de la culture mathématique de base par tous les moyens et en particulier par l’organisation de ce jeu-concours annuel ayant lieu, le même jour, dans tous les pays concernés. Par ce jeu-concours les organisateurs, et les enseignants dans leurs classes, contribuent à la popularisation et à la promotion des mathématiques auprès de tous les jeunes. Il s’appuie sur la participation de tous à une manifestation scientifique de masse et assure une large base populaire à ces actions. Plus de deux millions de jeunes européens y participent.

Cette année, 430.000 élèves y ont participé dans notre pays : 59.745 issus des écoles primaires, 331.067 des collèges, 39.640 des lycées. Pour Givors, aucun élève d’école primaire n’y a participé. Ils furent 48 du collège de Bans, 62 du collège L. Aubrac et 33 du lycée polyvalent Aragon-Picasso. Par classe on peut noter : 38 en 6°, 44 en 5°, 19 en 4°, 9 en 3°, 17 en seconde, 7 en 1° et 9 en terminale S.

L’ensemble des participations et résultats par commune et établissement scolaire est disponible sur le minitel 3615 KANG.

(rhonesudinfo.free.fr - 25.05.02)

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Pour l’école en crise, moyens et perspectives.

La crise dans l’enseignement s’aggrave. Les parents d’élèves de Grigny ont recueilli des centaines de pétitions de parents pour le respect de conditions d’enseignement convenables dans les écoles de la commune. Lors de la séance publique du Conseil municipal, réuni le 12 février, les conseillers avaient demandé à l’unanimité que les mesures de suppression et de blocage proposées par l’inspection académique, pour la prochaine rentrée scolaire, ne soient pas mises en œuvre. A la mi-avril une délégation de parents et d’élus s’est rendue au Rectorat.

A Givors les parents d’élèves manifestent devant l’école Jean-Jaurès pour obtenir la nomination d’un remplaçant au poste d’un enseignant en congé de paternité. Absence prévisible pour tous... sauf pour l’Éducation nationale ! Trente élèves dans la classe de CM2 au lieu de 22 ordinairement cela ne manque pas de perturber l’enseignement, dans des conditions matérielles dégradées. Aujourd’hui se sont les parents d’élèves de l’école Joliot-Curie qui s’opposent à la fermeture d’une classe, alors que l’école est située dans une "zone d’éducation prioritaire" (REP).

L’inspection académique explique, pour justifier cette situation, qu’elle est seulement gestionnaire des personnels et qu’elle a utilisé toutes ses possibilités en supprimant tous les stages de formation des enseignants titulaires mobiles (la liste complémentaire des sortants de l’IUFM) et les a tous affectés dans les postes à pourvoir. En fait, dans le département du Rhône, 200 classes attendent un remplaçant. Il est temps qu’enfin soient pris en compte les problèmes de l’éducation dans ce pays. L’inspection académique considère même que les parents de Givors-Grigny sont favorisés, car leurs villes ont signé un "contrat éducatif local". Que les contribuables locaux donnent des moyens supplémentaires à leurs école dégagerait l’éducation nationale de ses propres responsabilités. Inacceptable.

Il faut en finir avec cette politique ségrégationniste d’exclusion de la culture élémentaire - savoir lire, écrire, compter, comprendre - de nombreux enfants. A Givors, c’est plus d’un enfant sur quatre qui sort de primaire sans maîtriser totalement la lecture, l’écriture et le calcul. L’exclusion du savoir dès l’âge de dix ans. Plus d’un enfant sur dix qui entrent au collège n’atteindra pas la 3ème, il sera orienté dans les "sections d’enseignement général et professionnel adapté’(Le Progrès, 27.4.02). Adapté à quoi ? Aux petits boulots. Toute sa vie. Quelle violence faite à l’enfance ! L’éducation nationale établit des statistiques d’évaluation. Il faut sortir du secret, la véritable réalité de l’école doit être dévoilée. François Bayrou estime que "15 % des élèves ne devraient pas passer en 6ème". Qu’en fait-on ?

Plus de la moitié des enfants qui sortent du collège prendront la voie du BEP. Réussir ce premier diplôme professionnel c’est bien, mais pas suffisant lorsqu’on sait que les entreprises et grandes surfaces n’embauchent aujourd’hui qu’à niveau Bac, Bac-pro, voire BTS. Et quel handicap pour la suite de la vie professionnelle et la formation continue. Or, 70 % des formations des lycées givordins sont de niveau Cap-Bep. C’est très insuffisant pour gagner l’implantation d’industries aux technologies de pointes dans le bassin givordin. D’ailleurs, la plupart des formations dispensées dans l’agglomération ne préparent pas à ces métiers. Des mesures doivent être prises contre l’échec scolaire massif et pour la mise en oeuvre des filières de la réussite. Quand on voit l’importance de l’échec scolaire dans nos communes, cette exigence est loin d’être démagogique, contrairement à ce que pensent certains (cf. l’hebdomadaire ELLE du 15 avril 02).

Chaque année, selon le ministre de l’éducation nationale, 58.000 jeunes sortent du système scolaire sans formation. Quelle incivilité à l’égard de la jeunesse ! Au XXIème siècle, dans un pays riche comme la France, ce n’est pas admissible. Former aux nouvelles technologies exigerait formation des maîtres, équipement suffisant (trois ordinateurs dans une école n’est pas satisfaisant), et dédoublement des classes pour cet enseignement spécifique. Nous proposons aux parents et à la population de nos quartiers et villages de ne plus accepter la présente situation et de se mobiliser, d’agir pour de nouveaux moyens et des perspectives de réussite scolaire et professionnelle. Un Fonds d’Action contre les inégalités à l’école - centré autour d’un important volet de recherche, de formation, de soutien aux équipes pédagogiques - doit être mis en place.

Ce combat est nécessaire pour l’avenir de la jeunesse. D’autant plus que le pacte de stabilité monétaire de l’Union européenne, arrêté à Maastricht, puis réaffirmé à Barcelone, est impératif. L’équilibre budgétaire pour 2004 impose des coupes sombres dans les budgets publics. La baisse des impôts promise par J. Chirac et le gouvernement Raffarin permettra aux plus fortunés, et aux grandes entreprises, d’amasser encore des fortunes, pendant qu’on réduira les budgets sociaux, de la santé et de l’éducation nationale. Seule l’action peut empêcher de nouveaux coups contre l’avenir de nos enfants. Sans sous-estimer les moyens, d’ores et déjà nécessaires pour combattre les inégalités, il faut recruter quelques 165.000 enseignants dans les cinq ans à venir, afin de combler les départs en retraite.

Dans une déclaration, publiée le 18 juin, les militants communistes de la circonscription "se déclarent solidaires des actions des parents d’élèves, des enseignants et des élus pour exiger de l’éducation nationale et du gouvernement les moyens, en enseignants et équipement, pour lutter contre l’échec scolaire et la construction de filières de la réussite. Les militants communistes sont aux côtés des parents pour réfléchir, proposer et agir ensemble.

La crise de l’école, de la jeunesse, c’est la crise du pays, c’est l’avenir qui se joue sur les bancs des établissements scolaires. La mobilisation de la jeunesse des collèges et lycées, après le premier tour désastreux de la présidentielle, exprimait le refus des jeunes de voir leur avenir s’assombrir davantage. Il faut entendre ce cri de révolte.

(rhonesudinfo.free.fr - 20.06.02)

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G. FENECH s’est engagé...

Le nouveau député de droite (UMP) de la circonscription de Givors, G. Fenech, s’est engagé lors de la campagne électorale. "100 % des chances doivent être données à nos enfants pour réussir, avec la priorité donnée à l’acquisition de savoirs fondamentaux. Au siècle de l’Internet, la lutte contre l’illettrisme est le premier grand chantier à mettre en œuvre. Un soutien fort sera donné aux enseignants, qui jouent un rôle primordial aux côtés des parents dans l’apprentissage des valeurs qui fondent notre République. Je m’engage à donner tous les moyens pour permettre à tous les jeunes de trouver leur propre chemin de réussite." (cf. programme électoral-6.2001). Il a du travail.

(rhonesudinfo.free.fr - 20.06.02)

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Menaces sur la maison du département à Grigny ?

Depuis fin septembre 2001, la Maison du département installée à Grigny rue Pasteur est fermée pour cause d’insalubrité. Ce service public du département répond aux besoins des personnes en difficultés sociale et à mobilité réduite. Le personnel de l’ancien centre médico-social a décidé de mener l’action avec le soutien de la population : distribution de tracts devant les écoles, sur les marchés, aux élus. Une pétition s’est couverte de près d’un millier de signatures d’usagers en quelques jours. Le personnel a été dispersé, le temps de trouver une solution de relogement du service à l’intérieur d’Algéco provisoires. Cela devait être résolu en trois mois. L’installation fin novembre 2001 d’un local pour les consultations de protection maternelle et infantile n’a pu répondre que partiellement aux besoins. Depuis, rien n’a bougé. "Le personnel, secrétaires, puéricultrices, médecins, assistantes sociales et conseillères en économie sociale et familiale en a assez d’être méprisé et malmené et, à travers eux, les habitants de Grigny", dit un tract du syndicat CGT. Les responsables syndicaux interrogent : par économie, veut on réduire ce service public utilisé par une demi millier de familles de la commune ?

(rhonesudinfo.free.fr - 2.06.02)

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Transports, aménagement du territoire : affaire citoyenne.

L’opposition au "tout routier" participe, à bien des égards, du même combat mené contre la course aux taux de profits élevés à tout prix pratiqués par les grands groupes.

Aujourd’hui pour atteindre cet objectif tout est mis en œuvre, notamment en matière de transport. Pour le "stock zéro", les "flux tendus" à l’entreprise les marchandises sont dans les camions qui doivent rouler de plus en plus et de plus en plus vite…

Cela conduit à la déréglementation du travail pour les transporteurs et les salariés des entreprises…

Cela participe à la concentration de grandes mégapoles de fabrication qui éloignent le produit du consommateur et augmente la distance domicile-travail pour les salariés. Plus de transports et d’autoroute et plus de mise en concurrence des rémunérations des salariés par les différences locales, voir européenne, conduisent aux délocalisations. Cela participe surtout à détruire notre environnement et le cadre de vie (pollution, nuisance sonore, coût …)

Lors de la campagne électorale, Les militants communistes ont renouvelé leurs propositions : aménagement du territoire, produire localement et autrement, transporter les marchandises par des moyens moins polluants (rail, voie d’eau, etc.) ; développer les transports collectifs domicile, travail, loisirs par la réouverture de lignes SNCF existantes, exemple celle de Brignais à Givors, en créer d’autres. Favoriser et améliorer le transport collectif, développer tout ce qui s’y rattache (parking, billetterie unique, fréquences, baisser le coût des tickets, etc.)

. Ils participent activement avec les habitants de la circonscription à développer ces projets en toute transparence. Ils attendent des élus de gauche qu’ils agissent pour répondre à ces attentes. En se souvenant que plus de libéralisme dans l’État avec le succès de la droite, appuyée par le MEDEF, ce serait plus d’autoroute.

(rhonesudinfo.free.fr - 27.05.02)

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La parole aux usagers de TER, c’est pour quand ?

La présidente du conseil régional, Anne-Marie COMPARINI, vient à nouveau de reporter la décision de créer des comités de lignes sur les TER, contrairement à son engagement d'inscrire cette question à la séance plénière du mois de juin. "Ce nouveau report est injustifié et inacceptable", déclare François AUGUSTE, président du groupe communiste au conseil régional qui poursuit : "Décidément, la démocratie participative gène la droite régionale : rappelons que la présidente avait brutalement interrompu les débats et les décisions sur cette question au mois de mars, tout en promettant de la réinscrire à l'ordre du jour de juin. Maintenant, on nous parle de juillet. Ce sera peut- être à la trinité ?

"Ce nouveau report pose question : alors que les comités de lignes , réunissant les usagers des trains régionaux, la SNCF, les cheminots, les élus sont une avancée de la concertation, prévue par la loi SRU, alors que plusieurs régions les ont mis en place et que ça marche, que ça permet d'améliorer le service public et le dialogue social, alors que de nombreux usagers de la région, les syndicats de cheminots , réclament leur mise en place, pourquoi l'exécutif interrompt les débats, tergiverse, reporte sans arrêt ce dossier, en prenant le risque délibéré de l'enliser et de susciter le mécontentement de nombreux Rhonalpins ?"

(rhonesudinfo.free.fr - 04.06.02)

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Région : André Géry intervient pour la carte orange.

Lors du débat budgétaire au Conseil régional, André Géry, Conseiller régional communiste pour le département de la loire est intervenu pour demander l’institution de la carte orange et la mise en place comités de ligne.

"Pour ce qui concerne les transports et en particulier les TER, si nous observons une évolution favorable, il nous faut néanmoins souligner les difficultés sur les lignes très fréquentées comme Lyon/Saint-Etienne, ou le mécontentement des usagers se fait jour. La mise en place des comités d’usagers nous parait être urgentes et indispensables. Ils permettraient de rassembler dans un même lieu tous les partenaires, ce qui ne peut que favoriser l’efficacité des mesures à prendre. A cette occasion je réitère notre demande de tarification type "Carte Orange" et la suppression de la norme des 75 kilomètres.

(rhonesudinfo.free.fr - 25.06.02)

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Discrimination raciale...

La scène qui suit a eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways entre Johannesbourg et Londres. Une femme blanche, d'environ cinquante ans, s'assied à côté d'un noir. Visiblement perturbée, elle appelle l’hôtesse de l'air :
- Quel est votre problème, madame ? demande l’hôtesse.
- Mais vous ne voyez donc pas ? répond la dame. Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres répugnants. Donnez-moi un autre siège.

- S'il vous plaît, calmez-vous, dit l’hôtesse de l'air. Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible.
L’hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.
- Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.

Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l’hôtesse de l'air continue :
- Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne en classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi désagréable. Et, s'adressant au noir, l’hôtesse de l'air lui dit :
- Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend.

Et tous les passagers autour qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent.

JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA DISCRIMINATION RACIALE.

Tu peux faire quelque chose. Commence en envoyant ce message à tous tes amis.

Message reçu par e.mail. (rhonesudinfo.free.fr - 14.06.02)

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Le Rhône, cette source de vie...(24-05-02)

Il produit de l’énergie : le Rhône fournit 16,3 milliards de Kilowattheures annuels, soit 25 % de la production hydroélectrique en France.

Il irrigue et protège : 120.000 hectares sont irrigués par l’eau du fleuve et 45.000 hectares sont protégés contre ses crues.

Il transporte : 3.779.000 tonnes de marchandises ont été transportées sur le Rhône en 2000, soit un millions de tonnes de plus qu’en 1996. Une croissance de 36 % en quatre ans. Il transporte aussi des voyageurs : quatre millions en 1994, quatorze millions en 2001, soit un trafic voyageur multiplié par 3,5 en sept ans.

Ecologiquement et économiquement le fleuve est vraiment une donnée à prendre en compte. Avec cinq litres de carburant, une tonne de marchandise sera transportée sur 500 km par voie d’eau, 333 km par voie ferrée et seulement 100 km sur route.

Ces données sont communiquées par la CGT de l’EDF : cgt.spt.lyon@free.fr

(rhonesudinfo.free.fr - 24.05.02)

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Le RHÔNE, de la Méditerranée à la mer du nord

L’activité fluviale du port de Marseille avec le Rhône ne représente que 1 à 2 % de son activité alors que pour le port de Rotterdam, sur la mer du nord, le trafic fluvial via le Rhin représente 40 % de son activité. Sur cet axe fluvial européen Nord-Sud le port Edouard-Herriot de Lyon pourrait constituer une plaque tournante importante du trafic entre les deux mers, autant d’atouts pour les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Selon les Petites Affiches Lyonnaises du 23.01.02.

Voies Navigables de France (VNF) considère que pour le franchissement des Alpes le fluvio-maritime est trop souvent oublié. La société a commandé une étude sur la pertinence de ce mode de transport entre la France et l’Italie par le Rhône. Avec seulement quatre à six navires, en tenant compte des fréquences de départ adaptées aux horaires et temps de conduite des routiers, ce moyen de transport pourrait réduire le trafic de camions de 1.000 à 1.500 poids lourds par jour sur l’autoroute du soleil. L’idée consiste à relier les bassins Rhône et Saône avec des lignes régulières. Les navires peuvent circuler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, et cela en toute sécurité. Appréciable ! Mais il faut changer les mentalités des transporteurs.

Cinq armateurs marseillais sont acquis au fluvial allié au maritime. Des transporteurs routiers commencent à s’intéresser à cette solution et ne manque pas de l’utiliser dans les période de grève. Mais ils ne l’envisagent pas encore comme la possibilité d’un service régulier. Pourtant les contraintes qui pèsent de plus en plus fortement sur le transport routier ouvre des espérances. Les aides de l’Europe pour le développement d’une alternative au transport sur route pouvant atteindre jusqu’à 30 % du coût des infrastructures peut devenir incitatif. Selon les Echos du 12.02.02.

Rhône Saône Conteneur ouvre la voie. Cette filiale de l’armateur CMA-CGM et du transporteur La Fosséenne relie deux fois par semaine les ports de Marseille-Fos, Lyon, Mâcon et Chalon-sur-Saône. Avec des moyens qui n’avaient jamais été mis en œuvre jusqu’alors. Pendant les deux premiers mois d’activité plus de 2.000 conteneurs ont été transportés, c’est encourageant. Le trafic fluvial pour le port marseillais montre les produits susceptibles d’être transportés pas voie d’eau : produits chimiques et pétroliers (44 %), produits agro-alimentaires (27 %), minerais et produits métallurgiques (25 %).

La massification du transport fluvial par conteneurs constitue une véritable alternative à l’encombrement routier. Mais cette nouvelle industrie nécessite des mutations dans les équipements portuaires. C’est pourquoi le port de Marseille, VNF et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) travaillent actuellement à l’élaboration d’une convention pour le développement de toutes les catégories de transports fluviaux dans le port. Une tarification adaptée pour l’utilisation des installations portuaires par les transporteurs fluviaux de conteneurs se met en place. Sur Châlon, deux grands transporteurs locaux qui assurent l’acheminement des conteneurs apportent leur appui.

D’importantes négociations sont en cours afin d’intéresser de nouveaux partenaires. Mais d’ores et déjà le marché rhodanien paraît suffisamment prometteur à R.S.C. pour engager d’importants investissements. D’après la Revue de la navigation, 20.12.01.

(rhonesudinfo.free.fr - 14.04.02)

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Le RHÔNE, fleuve et intérêts financiers.

Le Rhône n’a pas encore fait couler autant d’encre qu’il a roulé d’eau à la Méditerranée mais par sa puissance et les richesses qu’il engendre il ouvre des appétits. C’est ainsi qu’est revenu au Conseil régional ce vieux débat : qui profite de sa richesse ? C’est la Compagnie nationale du Rhône - la CNR, société d’économie mixte - qui gère le fleuve depuis 1934 sous la tutelle de l’État et des collectivités locales. C’est l’État qui, sans partage, puisse dans la caisse de la CNR.

Le Rhône produit près du tiers de l’hydroélectricité française. C’est une richesse que convoitent les collectivités locales mais dont l’État entend se réserver la jouissance. L’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité ouvre aussi la réflexion sur l’actualisation de la concession. En juin 2001, le Conseil régional Rhône-Alpes avait souhaité intégrer le tour de table avec les deux autres régions concernées. Mais le gouvernement a fait savoir que cette régionalisation-là n’était pas à l’ordre du jour. Par contre, les engagements financiers nécessaires à l’aménagement de ses berges, de ses ports... bref, de son environnement serait aussi du ressort des collectivités régionales.

A l’heure de ce débat et celui sur le C.O.L., il apparaît que l’abandon du projet de liaison fluviale à grand gabarit Saône-Rhin qui permettrait de relier Marseille et les ports méditerranéens aux ports de la mer du nord Rotterdam, Anvers, Amsterdam est une occasion manquée. L’augmentation importante du transport de marchandises entre la Méditerranée et la mer du nord permettrait de résoudre en partie les problèmes de circulation automobile dans la vallée du Rhône et résorber son flux ininterrompu de camions.

Cela montre une fois de plus que l’on ne peut aborder ces questions d’aménagement du territoire par petits morceaux, saucissonnés par le pouvoir central.

(rhonesudinfo.free.fr - 01.04.02)

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Contournement ouest lyonnais (C.O.L.) : débat et questions.

Le débat public ouvert sur le contournement autoroutier de l’ouest lyonnais continue de poser des questions. C’est ainsi que le Collectif rhodanien vient d’adresser une lettre ouverte aux présidents des Commissions Nationales et Particulière du débat public.

Le Collectif rhodanien, l’un des principaux acteurs du débat sur le C.O.L. regroupe 1.600 élus représentant près de 300.000 personnes, un réseau associatif de terrain important tout à fait représentatif de la population. Fédérations nationales d’associations de l’environnement et des transports, des ONG, le Parc naturel du Pilat, des syndicats professionnels, viticulteurs, arboriculteurs, chasseurs... se reconnaissent dans ses actions et interpellations.

La nouvelle formule du débat public que nous venons de connaître souligne encore les difficultés de l’État à ouvrir le débat, le dialogue, avec les élus locaux et les citoyens sur les grands projets d’intérêt général. Il a fallu attendre la dernière réunion, celle de Givors, pour qu’enfin le ton monte et que le public obtienne plus de temps de parole.

Dans sa lettre, le Collectif pointe les difficultés de ce dialogue. Une composition de la commission particulière trop lyonnaise alors que le projet intéressait précisément l’ouest lyonnais. Plusieurs institutions brillaient par leur absence aux réunions publiques : DIREN, DRIRE, SNCF, ainsi que des élus des collectivités territoriales (Lyon, Grand Lyon, Conseil Régional). "...Les représentants des maîtres d’ouvrages, seuls face au public, on donné le sentiment que les décisions importantes se prenaient ailleurs, entre grands élus méprisant le débat public." Le Collectif note que les tables rondes de synthèse ont été composées à Lyon de façon arbitraire avec un représentant de la CCI qui n’a aucune prérogative en matière d’aménagement du territoire, alors que les représentants du Parc du Pilat n’étaient pas invités. Noté aussi le déséquilibre manifeste dans le temps de parole entre les maîtres d’ouvrage et les autres participants du débat "le public n’a quasiment pas eu la possibilité de répondre, et on a eu le sentiment d’assister parfois à un monologue, avec des réponses très conventionnelles aux questions écrites". Le Collectif dénonce "cette stratégie (qui) vise à saucissonner les projets : séparation de l’A89 et de l’A45, non prise en compte de l’ensemble de la vallée du Rhône, absence de réflexion sur les transports dans l’agglomération, et poursuite des travaux de la Directives Territoriale d’Aménagement du Territoire (DTA) sans se préoccuper des conclusions du débat public." Le contournement ferroviaire par l’est, ajouté au dernier moment apparaît aux yeux des responsable du Collectif comme un leurre destiné "à justifier une répartition illusoire des nuisances entre l’Est et l’Ouest lyonnais."

Le Collectif propose que la Région Urbaine de Lyon soit l’organisme porteur d’un vrai débat d’agglomération entre la Direction Régionale de l’Équipement (D.R.E.), le Réseau Ferré de France (R.F.F.) et la SNCF, auquel toutes les composantes organisées et structurées de la société doivent pouvoir participer. En identifiant bien qui représente quoi, avec combien de représentants.

(rhonesudinfo.free.fr - 05.04.02)

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ECOLES : Givors, Grigny, St Didier sous Riverie... SANS MAITRES

En ce début d’année, la crise dans l’enseignement s’aggrave les parents d’élèves de Grigny ont recueilli des centaines de pétitions de parents pour le respect de conditions d’enseignement convenables dans les écoles de la commune. Lors de la séance publique du Conseil municipal, réuni le 12 février, les conseillers avaient demandé à l’unanimité que les mesures de suppression et de blocage proposées par l’inspection académique, pour la prochaine rentrée scolaire, ne soient pas mises en œuvre. A Givors les parents d’élèves manifestent devant l’école Jean-Jaurès pour obtenir la nomination d’un remplaçant au poste d’un enseignant en congé de paternité. Absence prévisible pour tous... sauf pour l’Education nationale ! La répartition des élèves dans les autres classes ne peut être acceptée longtemps sans préjudice pour les élèves de CM2 qui préparent leur entrée en 6e. Trente élèves dans la classe au lieu de 22 ordinairement cela ne manque pas de perturber l’enseignement dans des conditions matérielles dégradées. Le directeur étant absent, les enseignants doivent en outre assumer son travail administratif, après la classe.

A St Didier sous Riverie, une enseignante accidentée et l’école ne peut plus fonctionner correctement. Parents d’élèves et élus municipaux se mobilisent. Ecole pilote, sous les feux des projecteurs de la télé - une émission vient de lui être consacrée sur FR3 - elle a enfin obtenu un remplaçant, à mi-temps. Mais c’est une situation que n’accepte pas le nouveau maire qui pointe la défaillance de l’état et refuse de se substituer à l’Education nationale défaillante.

L’inspection académique explique, pour justifier cette situation, qu’elle est seulement gestionnaire des personnels et qu’elle a utilisé toutes ses possibilités en supprimant tous les stages de formation des enseignants titulaires mobiles (la liste complémentaire des sortants de l’IUFM) et les a tous affectés dans les postes à pourvoir. En fait, dans le département du Rhône, 200 classes attendent un remplaçant. Il est temps qu’enfin soient pris en compte les problèmes de l’éducation dans ce pays.

(rhonesudinfo.free.fr - 31.03.02)

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GIBUS, c’est KEOLIS

Le conflit actuel qui oppose la direction aux salariés des transports en commun lyonnais (SLTC), sur leur conditions de travail et les salaires, rappelle opportunément que le groupe Kéolis est derrière.

KEOLIS domine cette activité. GIBUS le réseau de transports en commun de l’agglomération givordine fait aussi partie de sa toile. Ce groupe a été constitué en avril 2001 à partir de la fusion intervenue entre Via GTI et Cariane. Son capital est constitué de SNCF-Participations (holding de la SNCF) avec 43,5 %, Parisbas Affaires Industrielles avec 48,7 % et Vivendi Universal avec 7,8 %.

Il s’agit d’un monstre qui réalise 1,51 millions d’euros de chiffre d’affaires, transporte 120 millions de passagers avec 9.800 autobus, des trolleybus, des métros, des trams... La société développe aussi beaucoup de projets à travers le monde : Grèce, Danemark, Suède, Canada... C’est d’ailleurs cette soif de l’expansion qui semble-t-il est au cœur du conflit lyonnais. Les syndicats des traminots considèrent que l’intransigeance de la direction est dictée par sa volonté de gagner de nouvelles parts de marché à l’étranger. Il lui faut en effet des moyens qu’elle prélève sur le travail salariés.

(rhonesudinfo.free.fr - 31.03.02)

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Givors-les Vernes : les succès du lycée Aragon

A l’occasion d’une communication faite au Progrès (12.03.02) M. Claude Grégoire, proviseur de la cité scolaire Aragon/Picasso a souligné les succès obtenus par les élèves des deux établissements qui en accueillent 1.120 dans le quartier des Vernes à Givors. Pour les trois baccalauréats de la série générale le niveau de réussite est à 90 % en Littéraire, 91 % en Scientifique et Economique et Social. Ces résultats sont de dix points supérieurs à la moyenne académique. En section STI les résultats sont tout aussi satisfaisants. Avec un taux de réussite de 75 %, monsieur le proviseur estime que la "section STT peut mieux faire". Avec 242 élèves reçus au Bac sur 281 présentés, toutes séries confondues, les résultats sont en effet honorables pour cet établissement que l’on peut qualifier de "creuset de mixité sociale". (rhonesudinfo.free.fr, 14.03.02)

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Contournement ouest et environnement

L’étude que devait réaliser un cabinet suisse dans le cadre du débat public sur le COL, Contournement Ouest-Lyonnais, analysant les conséquences prévisibles pour l’environnement, vient d’être publiée. Elle est disponible sur Internet (http://www.lyondebatpublic.org). Elle met en évidence l’impact négatif sur l’image des vins classés de la Côte Rotie, mais surtout attire l’attention sur les risques que pourrait encourir le fragile équilibre écologique du plateau mornantais, à la suite de la construction d’une autoroute dans ce milieu naturel jusqu’ici protégé. Elle insiste particulièrement sur le secteur de Montagny : "le tracé autoroutier devrait éviter de traverser le plateau de Montagny (enjeu majeur) le bocage du Berthoud ainsi que les prairies et landes de la Pyramide" où les enjeux sont considérés comme très importants.

(rhonesudinfo.free.fr, 15.03.02)

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A450 : la vallée du garon ne veut pas payer

La mise en service de l’A45, nouvelle autoroute Lyon/Saint-Etienne par le plateau de Mornant est annoncée pour 2012. Et l’on parle de la mise en 2x3 voies de la portion de voie rapide qui va de Brignais à Pierre-Bénite. En même temps les prévisions du Centre d’études techniques de l’équipement ne prévoit qu’une circulation estimée entre 20 et 30.000 véhicules/jour en 2020 pour deux raisons. L’une économique puisque cette autoroute sera à péage, l’autre matérielle car aucun échangeur n’est envisagé sur le plateau mornantais. Ce qui signifie que le bouchon de Brignais ne sera pas résorbé par la réalisation de ce projet.

C’est sans doute pourquoi le maire de Vourles, président de la Communauté de Communes de la Vallée du Garon annonce, dans Le Progrès du 16 mars 02, que les communes qu’il représente n’ont pas l’intention de participer au financement de l’élargissement de l’A450 qui est une route à vocation nationale et que les habitants de ces communes n’interviennent que pour 2 à 3 % du trafic. (rhonesudinfo.free.fr, 17.03.02)

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Fromager décoré au salon de l’agriculture

L’Union des sociétés Coopératives Fromagères Françaises implantée dans la zone industrielle de la vallée du Gier a été distinguée lors du salon de l’agriculture qui s’est tenu en février dernier à Paris. A l’issue du concours général agricole cette entreprise de fabrication de fromages s’est vu décerner deux récompenses. Une médaille d’or pour le fromage PICODON AOC Carte noire et une médaille de bronze pour le même fromage en AOC Grand mère. L’agriculture de notre région se distingue. (rhonesudinfo.free.fr, 16.03.02)

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Transports : les "privilégiés de l’ouest lyonnais"

Lors du débat organisé à Givors, par la Commission du débat public, la Sauvegarde du Pays Rhône-Gier par l’intermédiaire du président de l’association Mieux Vivre à Bans a dressé un constat amère de la réalité du transport dans l’agglomération givordine :

- 14.000 véhicules/jour sur la RN 86,

- 75.000 véhicules/jour sur l’A47,

- 99.000 véhicules/jour sur l’A7 à Chasse

- ajouter à cela les 33.000 véhicules/jour annoncés avec le COL

On totalise ainsi 221.000 véhicules/jour. On comprend dès lors que les Givordins crient : "assez" ! et n’apprécient pas d’être considérés comme les "privilégiés de l’ouest lyonnais". Surtout si l’on considère les 102.000 véhicules/jour, seulement, qui transitent par le tunnel sous Fourvière.

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Et sur le Rhône ?

On parle beaucoup de contournement, de bouchon, de problèmes de tunnel, de voies ferrées... mais pense-t-on au Rhône qui fait le beau mais ne transporte pas grand chose.

Pourtant, un seul transport fluvial "poussé" remplacerait 220 camions ou 4 trains. Une voie de 1.580 km navigable d’Amsterdam à Marseille : un rêve ? Que non. Il reste 229 Km (Mulhouse à St Symphorien) pour rendre cette voie d’eau accessible aux grands gabarits. Ainsi Marseille deviendrait un vrai port européen et l’A7 pourrait être désengagée du ruban ininterrompu de camion... venant de la mer du nord. Ces 229 km d’aménagement fluvial coûterait peut être moins cher que le COL.

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Le camembert des transports de marchandises

Le transport des marchandises n’a pas manqué d’intervenir dans le débat : 75 % sont transportées par la route, 16 % par le rail, 8 % par pipeline, 2 % par les voies navigables. Il est grand temps de s’interroger sur la politique des transports et la politique d’approvisionnement des entreprises en "flux tendu" qui conduisent à utiliser nos routes comme parc à matériel, soutes d’approvisionnement. Une plus juste rémunération du coût des transports conduirait sans doute les gestionnaires d’entreprise à considérer que le gonflement des stocks deviendrait moins onéreux. Ce qui montre que ce débat, confiné difficilement sur l’agglomération lyonnaise, soulève un énorme problème de société que d’aucuns refusent d’aborder.

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Transports : GIVORS, rayée de la carte ?

Il y avait foule - plus de 800 personnes - au palais des sports de Givors pour l’avant-dernier débat public sur le contournement ouest Lyonnais. Et de l’humour. L’un des participants, ouvrant la plaquette édité à ce sujet à la page 41 révèle que la ville de Givors ne figure déjà plus sur la carte. "Comptez-vous raser la ville pour construire le COL", interpelle-t-il. Beaucoup de questions posées pour lesquelles les habitants de cette région attendent des réponses. Mais celles-ci dépassent largement l’objet du débat puisqu’elles concernent plus directement l’aménagement du territoire. Ce que n’ont pas prévu les organisateurs du débat, ni le gouvernement car l’engorgement de la vallée du Rhône est lié au trafic nord-sud de l’Europe. Les questions posées par le Collectif rhodanien regroupant 1.500 élus, une centaine d’associations, 600 producteurs, deux syndicats viticoles... dans "Le Progrès" du matin (17.01.02) résument assez bien la teneur des interventions.

 

L'engorgement de la vallée du Rhône. - Le COL ne réduira pas l'engorgement de la vallée du Rhône, bien au contraire. Quelles sont les solutions envisagées par l'État pour résoudre ce problème ?

Un débat public sur la circulation dans la vallée du Rhône. - Un nouveau débat public aurait à traiter des problèmes de circulation dans la vallée du Rhône. Qu'en est-il réellement ? Pourquoi ce débat serait-il dissocié du débat sur les contournements de Lyon ?

COL, A-89 et A-45. - Les représentants de l'État expliquent qu'au nom de la cohérence du maillage autoroutier, les trois projets COL, A-45 et A-89 sont étroitement liés. Pourquoi ne font-ils pas, tous les trois, l'objet du débat public actuel comme l'ont demandé élus et associations ?

La circulation urbaine. - Le COL ne résoudra en rien les problèmes de circulation dans Lyon. 80 % du trafic sous Fourvière et 75 % du trafic sur la rocade Est (Chiffres D.D.E.), sont générés par des déplacements urbains. Qu'est-il prévu en matière d'organisation des déplacements urbains dans le bassin de vie de l'agglomération lyonnaise ?

La place du ferroutage et du transport combiné. - Le trafic routier double tous les 13 ans. On ne pourra pas indéfiniment poursuivre la politique du tout route et construire de nouvelles autoroutes pour absorber le trafic induit. Qu'est-il prévu en matière de ferroutage et de transport combiné ?

Le transport par conteneur. - Quelle place pense-t-on donner au transport par conteneur (sur voie d'eau, sur route, sur rail) ?

Le transport fluvial. - Quelle place donne-t-on au transport fluvial ? A la liaison Rhin-Rhône via la Moselle ? Au cabotage maritime ?

Un tunnel sous le Pilat. - Le projet du COL prévoit un tunnel de 7.100 m sous le Pilat. L'accident sous: le tunnel du Mont Blanc a contraint l'État à renforcer les normes de sécurité sous les tunnels. Comment va-t-on traiter le flux des transports de matières dangereuses ? Comment fera-t-on respecter les normes de sécurité imposées ? Comment assurera-t-on la fluidité du trafic sous le tunnel et comment maîtrisera-t-on, les rejets polluants au cœur des Côtes Rôties et du parc du Pilat ?

Les projets autoroutiers et la loi SRU. - Les projets COL, A-45 et A-89 ont un impact négatif très important sur l'environnement. Comment prend-on en compte les exigences de la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain), dite loi Gayssot, pour imaginer le Lyon de 2020 en matière d'habitat, de déplacements, d'environnement ?

L'agriculture et le monde rural. - Le COL est un projet destructeur de l'espace agricole, générateur de l'accroissement de la pression foncière, qui engendrera une forte déprise agricole. Quelle place donne-t-on à l'agriculture et au monde rural aux portes de Lyon avec les projets A-45 ?

Le projet ferroviaire. - Le nœud ferroviaire lyonnais est congestionné aussi bien pour le trafic voyageurs que le trafic marchandises avec priorité donnée au T.G.V. En quoi le contournement fret par l'Est résout-il ces problèmes ? Qu'en est-il du projet de contournement fret par l'Ouest dont la réalisation pourrait être plus rapide en empruntant les voies existantes ?

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Une alternative ferroviaire à l’A-45 ?

Lyon/Mornant : pourquoi pas une voie de chemin de fer à la place de l’autoroute ? C’est la question qu’avait posé, lors de la dernière campagne des élections cantonales, le candidat communiste. Il avait développé l'idée de la réalisation d'une voie de chemin de fer entre la ville de Lyon et St-Étienne, en passant par Mornant pour permettre de répondre aux besoins des populations en constante progression démographique entre ces deux agglomérations. Une telle proposition, soutenue par les Verts, permettrait de répondre à la saturation des infrastructures existantes.

Lors des premières réflexions sur l'augmentation de ces déplacements en 1990, certains élus avaient déclaré que la construction d'une voie ferrée était aussi réaliste que celle d'une autoroute entre ces deux villes. Mais à l'époque, l'engouement général n'était pas au ferroviaire, et les orientations politiques donnaient la route gagnante à tous les coups. Aujourd'hui, les idées ont évoluées et il semble à la vue des votes au Conseil régional que les élus aient tendance à un peu plus écouter les populations. Ainsi les financements des transports par le rail tendent à se rapprocher de ceux de la route.

Cela n'empêche pas encore la majorité des décideurs de pousser à la réalisation de l'A45, malgré une opposition quasi unanime des populations concernées par le passage de cette transversale, en contradiction avec les engagements pris par la France de réduire les émissions de gaz à effet de serre..

Diverses organisations politiques défendant le principe de l'alternative ferroviaire se sont réunies pour élaborer une proposition constructive permettant de réaliser une infrastructure prenant en compte le développement des besoins en déplacements et les problèmes de saturation des infrastructures existantes.

Cette proposition reprend l'idée de la réalisation, pour un service public efficace, d'une nouvelle infrastructure ferroviaire qui desservirait les communes de Brignais, Taluyers, Mornant, St-Maurice-sur-Dargoire, St-Martin-la-Plaine, St-Chamond.

Cette proposition est à débattre avec les populations. C'est pourquoi une réunion s’est tenue à Mornant début janvier 2002 afin de peaufiner la proposition et appeler la population à donner son avis. Un groupe de travail sur l'alternative ferroviaire à l'A45 a été constitué.

S’adresser à PCF, collectif Transports à l'intention de Claude Miachon, 49 rue Joseph Faure 69700 Givors

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TRANSPORTS : Propositions communistes dans le débat public

Dans le cadre du débat public sur les contournements autoroutiers et ferroviaires de l’agglomération lyonnaise les militants communistes de la section de Givors, Grigny, Ozon du Parti Communiste Français proposent "Un autre regard" dans une contribution adressée à la Commission du débat public. www.lyondebatpublic.org

Les questions relatives aux transports des personnes, des marchandises et des biens d’équipement sont au centre des conditions d’existence, d’activité et de qualité de vie des populations.

Elles nécessitent des réponses et des choix concernant l’aménagement du territoire national et régional, intégrant à la fois des décisions d’actualité immédiate et une réflexion à mener de suite pour déboucher sur des propositions se plaçant dans un plus long terme.

Un constat d’intérêt général :

Pour nous, contrairement à certaines déclarations d’intérêts partisans venant de la Chambre de commerce de la Loire, bien plus que le contournement Ouest de Lyon et l’autoroute à péage A45, le problème urgent des infrastructures routières et autoroutières de notre secteur est : la saturation, l’engorgement déjà actuel de l’axe de circulation national et international A6-A7 (Beaune-Lyon-sillon rhodanien, puis vers la péninsule Ibérique). Sur cet axe, au nord comme au sud, la file de droite est un long ruban de camions, le plus souvent hollandais, belges, espagnols ou portugais. Tous à Lyon, s’engouffrent sur le contournement Est et la zone urbaine de Lyon contribuant fortement à la pollution de l’air.

La réalisation rapide d’une diagonale routière de la Bourgogne vers Toulouse ainsi que l’amélioration notable de la traversée des Alpes par voies ferrées (Lyon-Turin) pourraient constituer un premier élément de décongestion de Lyon et de la vallée du Rhône.

Une orientation différente :

La seule réponse véritable et d’avenir réside dans une réduction, alors qu’il est en augmentation constante, du nombre de véhicules lourds en circulation, particulièrement de transit, par un rééquilibrage des modes de transports au profit du rail et de la voie fluviale.

Pour cela, dès maintenant des choix budgétaires nationaux et régionaux devraient permettre :

- la modernisation, par une mise aux normes de sécurité de l’A47, et la réduction de la pollution et des nuisances par sa couverture dans la traversée de Givors.

- la réalisation ou réutilisation d’infrastructures, particulièrement de voies ferrées (ex triage de Badan), de parkings gratuits, d’emplacements, de zones, de gares, d’installations portuaires, avec les créations d’emplois que cela suppose, permettant le développement de connexions et d’une conception multimodale des transports.

- l’aménagement de la circulation automobile devenue insupportable pour les populations, ainsi que le rappellent les actions d’habitants et d’associations de Montagny et de Givors-Bans, sur la RN 86 depuis les Sept-chemins et dans la traversée de Givors.

Pour les voyageurs, des progrès encourageants encore à poursuivre.

Depuis l’amélioration de la qualité du matériel roulant et la mise en place du cadencement des rames, des progrès notables dans le transport des voyageurs peuvent être constatés pour les liaisons Saint-Etienne, Givors, Lyon et Givors, Grigny, Oullins, Lyon.

Des améliorations pourraient encore être apportées en développant la concertation entre élus, utilisateurs et SNCF avec la mise en place d’un comité de ligne ainsi que le propose l’association AUTCALYSE, dont la section du PCF soutient l’action.

D’autres développements possibles restent à réaliser :

- L’ouverture aux voyageurs de la liaison ferrée Givors, Grigny, Brignais vers l’Ouest Lyonnais et Gorge de Loup apporterait de nouvelles possibilités et une réponse positive aux besoins des habitants de Montagny, Millery, Vourles et du canton de Mornant qui ne bénéficient actuellement d’aucun transport par rail.

- La réalisation d’améliorations du même ordre que ceux de la ligne Lyon, Givors, Saint-Etienne pour les voyageurs des localités de la rive gauche du Rhône avec arrêt dans les gares entre Lyon et Chasse-sur-Rhône, comme Ternay, vers Vienne et Valence.

- La mise en place d’une navette voyageurs Saint-Etienne, Vienne, Valence par Givors et Chasse-sur-Rhône.

Pour le fret des changements plus déterminants sont à réaliser en ce qui concerne son développement et sa conception multimodale. Les projets actuels de contournement fret de Lyon envisagent une utilisation de la ligne rive droite du Rhône. Pour nous cet objectif ne pourrait se réaliser qu’avec une amélioration conséquente des infrastructures : voies, ballasts, tunnels, ouvrages d’art et des matériels roulants, réduisant de façon très significatives les nuisances, particulièrement les bruits pour les populations.

La modernisation

Il ne faudrait pas recopier avec le rail l’erreur de tout envoyer dans le couloir rhodanien. La ligne ferrée de Givors à Saint-Étienne est ancienne et approche de la saturation. Le passage de convois lourds en nombre important permettant le ferroutage ou le transport de remorques et conteneurs semble difficile, voire impossible. Nous pensons que les dépenses envisagées pour le COL et l’A45 seraient mieux employées à la modernisation de cette ligne - construite au 19e siècle - et à la réalisation d’une nouvelle liaison ferrée vers Mornant, Saint-Etienne, le centre de la France, puis la péninsule Ibérique.

Ce développement en qualité donnerait des moyens supplémentaires pour s’intégrer aux objectifs et projets d’avenir liés aux prévisions de trafic accru en provenance des ports de Saint-Nazaire et de La Rochelle et au développement conséquent de la ligne ferrée Nantes-Lyon inscrivant comme une nécessité la réouverture du triage de Grigny-Badan.

Réparer un oubli : notre fleuve.

Le Rhône devrait, avec une meilleure utilisation, devenir un élément d’amélioration importante dans le transport de marchandises lourdes ou de conteneurs sur les grandes distances avec une liaison directe, par bateaux, fleuve-Méditerranée.

Pour cela, nous proposons aux ministères et pouvoirs publics le développement d’une étude de chercheurs et techniciens des voies navigables en liaison avec la Maison du Rhône de Givors pour la mise au point et la réalisation d’un tel projet.

Une véritable politique des transports exprime et détermine des choix de société impliquant des réponses cohérentes aux défis du quotidien et de l’avenir, mettant l’humain et la démarche démocratique renforcée au centre de leur mise en oeuvre.

Les propositions que les militants communistes de la section de Givors, Grigny, Ozon avancent dans ce document se veulent une contribution au débat que nous souhaitons engager avec tous ceux et celles, individus, associations, élus, pouvoirs publics concernés par cette grande question des transports et de la préservation de l’environnement.

Tous les contacts ou rencontres allant dans ce sens seront bienvenus.

Givors, le 19 décembre 2001

Parti Communiste Français, section de Givors, Grigny, Ozon - 46 rue Joseph-Faure, 69700 GIVORS - tel 04 78 73 71 04

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LA GARE DE TERNAY SACRIFIÉE ?

Depuis les horaires d’été 2001, la plupart des omnibus circulant entre Vienne et Lyon ne s’arrêtent plus à Ternay. Le taux de fréquentation de la gare est en chute libre depuis cette date. Les huit arrêts quotidiens, à des horaires ne répondant pas aux demandes des usagers qui se rendent à leur travail, n’ont pas inversé cette tendance. Les usagers réclament une desserte cadencée qui pourrait être calée avec les lignes de St Etienne - Lyon et Vienne - Lyon. Les édiles, quant à eux, ont décidé d’inscrire au budget municipal une ligne pour la construction d’un parking près de la gare. D’autre part monte une demande pour la mise en place d’une navette Communay, Ternay, gare de Ternay.

Le combat pour un transport collectif répondant aux besoins de la population n’est sans doute pas fini à Ternay.

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LES CONTOURNEMENTS EN QUELQUES CHIFFRES

Selon Alcaly, le coût estimé du COL (Contournement de l’Ouest Lyonnais) s’établit à 16,6 milliards de francs, celui de l’A89 (Balbigny - La Tour de Salvagny) à 7,6 milliards, celui l’A45 par les Monts du Lyonnais à 5,5 milliards. Soit au total 29,7 milliards de francs ou 4,53 milliards d’euros.

Le projet alternatif proposé avec le contournement ferroviaire Est de Lyon reviendrait à 10 milliards, l’aménagement de la diagonale "Chalon/Saône - St Etienne - Toulouse" à 8,8 milliards, l’achèvement de l’axe A51 "Grenoble - Gap" à 10 milliards. Soit au total 28,8 milliards de francs ou 4,39 euros.

Voilà qui mérite débat : www.alcaly.org

Les lignes oubliées

Pensons aux "lignes oubliées" qui pourraient rendre de grands services aux populations des villages où elles passent. Le coût de leur remise en service est dérisoire en regard des sommes fabuleuses nécessitées par les projets de contournement autoroutiers et rocades. La rénovation de la ligne Béziers - Clermont-Ferrand en est un bel exemple : 2 milliards de francs pour 400 km, soit 5 MF/km, alors qu’un km de TGV coûte 60 MF, un km d’autoroute 75 MF, un km de rocade 110 MF.

L’association AUTCALYSE demande la réouverture de la ligne Givors - Brignais, l’utilisation de la gare de Ternay et la création d’une ligne St Etienne - Valence. S’adresser à autcalyse@wanadoo.fr

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Transports : prendre en compte la globalité du problème

Entre le 15 octobre et le 31 janvier 2002 un débat public est organisé sur les contournements autoroutier et ferroviaire de l’agglomération lyonnaise. "L’objectif du débat est de révéler l’état de l’opinion dans toutes ses composantes, afin d’éclairer les décideurs", dit M. André Oriol, le président de la commission dans "La lettre du Débat Public" du 21 octobre. Une multitude de réunion ouvertes au public sont programmées dans la région Rhône-Alpes.

Jean-Claude Gayssot, le ministre des transports, affirme dans cette "lettre" que l’aménagement du territoire ne peut plus se concevoir mode par mode. De son côté Gabriel Montcharmont, député de la circonscription et maire de Condrieu, estime que la question n’est pas posée à la bonne échelle : "Il ne s’agit pas, en réalité, de contourner Lyon, mais d’éviter la saturation des axes routiers de la vallée du Rhône... Les véhicules qui la traversent transportent pour la plupart des marchandises entre la France et la péninsule Ibérique. Ils n’ont aucun intérêt à transiter par la vallée du Rhône - mais plutôt par d’autres itinéraires..."

Dans la foulée de ce débat une vaste campagne médiatique a été lancée à Roanne par les chambres de commerce et des métiers, avec campagne de pétitions, pour appuyer le projet autoroutier A89 dont les habitants de la Tour-de-Salvagny ne veulent pas et qui viendrait encore drainer davantage de camions sur la vallée du Rhône. La chambre de commerce et d’industrie de Saint-Étienne Montbrison lance une campagne d’affiches pour accélérer la construction de l’autoroute A45 pour absorber la circulation qui devrait passer de 90.000 véhicules aujourd’hui à 135.000 prévus en 2010. Les Givordins apprécieront la perspective.

Personne ne s’interroge sur la capacité de la voie ferrée qui passe à Givors et dont la conception date du 19e siècle. Peut-être que des travaux pourraient y être envisagés, permettant d’en augmenter le trafic - fret et voyageur - pour réduire d’autant la circulation sur l’autoroute ? Les habitants de l’agglomération on le plus grand intérêt à se faire entendre.

Sur le débat, un site Internet a été ouvert : www.lyondebatpublic.org

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L’opposition aux noeuds autoroutiers persiste et signe

Le ministre de l’équipement vient d’être saisi par les opposants aux projets autoroutiers de l’A 89, La Tour-de-Salvagny - Balbigny, de l’A 45 Lyon - Saint-Étienne et au contournement Ouest de Lyon (COL) d’une demande d’abandon des projets. Celui-ci avaient annoncé l’ouverture en septembre prochain d’une enquête d’utilité publique. Les opposants réclament un véritable débat en toute transparence.

Très active, la Sauvegarde des coteaux du Lyonnais (SCL) regroupe 33 comités et associations de l’ouest Lyonnais et s’est fixé pour objectif de lutter contre les trois projets qu’elle considère indissociables et constituent le nouveau maillage autoroutier dans ce poumon vert de l’agglomération.

Cette association relève le déficit d’information et de démocratie dans l’avancée des projets. Elle présente pourtant des alternatives qui prises en compte pourraient réduire les trafics routiers de la vallée du Rhône. Notamment par la diagonale Chalon - Roanne - Saint-Étienne - Toulouse et par des solutions ferroviaires. Car le transport de fret sur rails, fait-elle remarquer, est deux fois moins cher et deux fois moins polluant que le transport routier.

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Pétition en gare de Givors ville

Une pétition présentée par l’association AUTCALYSE aux usagers de la gare SNCF de Givors ville le 10 mai dernier a recueilli, en 3 heures de temps - 190 signatures sur une pétition destinée à la présidente de Région. Les usagers réclament la réouverture du deuxième guichet. Cette pétition sera portée en délégation à la Région. Contact : M.N.L.E. maison des associations, 8 rue Jean-Ligonnet 69700 GIVORS - Tel 04 78 73 03 94 - e-mai : mnle-ra@wanadoo.fr

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Transports en commun, service de proximité.

L’origine des usagers des transports SNCF transitant par la gare de Givors-ville montre que les transports en commun constituent un service de proximité : 70 % habitent l’agglomération givordine, 12 % le plateau de Mornant. La multiplication des gares et la mise - ou remise - en service de nouvelles lignes, pour le transport de voyageurs ou de fret, résoudrait beaucoup de problèmes de circulation.

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